A l'occasion de la journée mondiale de la paix, le 1er janvier, Mgr Charles Mahuza Yava fait part de son engagement dans les relations ...
A l'occasion de la journée mondiale de la paix, le 1er janvier, Mgr Charles Mahuza Yava fait part de son engagement dans les relations islamo-chrétiennes dans l'Archipel des Comores.
Le vicaire apostolique reconnait cependant que « le dialogue officiel n'existe pas » dans ces îles de l'Océan indien composées presque à 100% de musulmans. Et si pour Mgr Mhuza Yava « la fenêtre pour l'évangélisation demeure extrêmement restreinte », l'Eglise offre pourtant « un témoignage silencieux » faits « d'actes de charité, sans distinction des appartenances culturelles, sociales ou religieuses ».
Il regrette pourtant « l'impossibilité de se convertir au christianisme », à cause du « poids des traditions dans les familles à Mayotte et des lois islamiques en Comores ». Pour Mgr Mahuza Yava, le témoignage de l'Eglise repose aussi sur « l'engagement des catholiques dans la préservation de l'environnement » alors que le lagon mahorais est menacé. Il s'attriste par ailleurs des tensions intercommunautaires entre Mahorais et les comoriens des autres iles dû à la crise migratoire actuelle. ©KTO