Le samedi 20 janvier, le gouverneur d’Anjouan, Dr Abdou Salami, a tenu un rassemblement au palais de Dar Nadja pour une diatribe contre l...
Le samedi 20 janvier, le gouverneur d’Anjouan, Dr Abdou Salami, a tenu un rassemblement au palais de Dar Nadja pour une diatribe contre les assises nationales sous l’égide du gouvernement de l’Union.
Une partie de la classe politique de Ngazidja et Mohéli issue de l’opposition a été conviée. Mais l’absence remarquable des représentants des gouverneurs de Ngazidja et de Mohéli laisse croire que Salami est lâché par ses homologues.
Une partie de la classe politique de Ngazidja et Mohéli issue de l’opposition a été conviée. Mais l’absence remarquable des représentants des gouverneurs de Ngazidja et de Mohéli laisse croire que Salami est lâché par ses homologues.
Selon les témoignages, le rassemblement politique de Dar Nadja a paralysé l’administration insulaire et n’a pas été du goût de tout le monde. Le visage fermé, un père de famille à bord d’un taxi relate, « j’ai quitté Bandrani pour venir certifier le diplôme de mon fils qui part à Mayotte le dimanche. Malheureusement, toutes les portes des bureaux de building sont fermées».
« C’est de cette manière, qu’ils veulent développer Anjouan ? », s’interroge-t-il. Un agent de la direction des impôts poursuit : « l’administration insulaire est appelée ce samedi à Dar Nadja pour écouter le réquisitoire du gouverneur contre les assises nationales. Je témoigne que des fonctionnaires s’y rendent par peur de se faire sanctionner par leurs chefs ». Bien sûr, ces chefs ont également intérêt à éviter que leur fauteuil soit éjectable. Idrisse Ahmed
« C’est de cette manière, qu’ils veulent développer Anjouan ? », s’interroge-t-il. Un agent de la direction des impôts poursuit : « l’administration insulaire est appelée ce samedi à Dar Nadja pour écouter le réquisitoire du gouverneur contre les assises nationales. Je témoigne que des fonctionnaires s’y rendent par peur de se faire sanctionner par leurs chefs ». Bien sûr, ces chefs ont également intérêt à éviter que leur fauteuil soit éjectable. Idrisse Ahmed