Il n'y a pas une affaire Larifou, mais plutôt une affaire des ennemis de de la République qui veulent se cacher derrière Larifou. ...
Il n'y a pas une affaire Larifou, mais plutôt une affaire des ennemis de de la République qui veulent se cacher derrière Larifou.
Maître Larifou a déjà fait part publiquement de son profond regret suite à certains passages de son discours de Mitsoudjé, dans la région de Hambou. Son intention est de porter à la connaissance de tous qu'au nom de la loi, on ne laissera pas des éléments perturbateurs saboter les Assises Nationales avec des actions violentes. C'est assez rare pour être souligné, un homme politique comorien qui fait des excuses publiques. «L’erreur est humaine, admettre la sienne est surhumain», écrivait Doug Larson. Et pourtant, Dieu sait combien ces amateurs de la politique politicienne et leurs maîtres à penser qui s'acharnent contre Me Larifou traînent des casseroles.
Comment prétendent-ils défendre les droits fondamentaux aux côtés de ceux qui ont toujours bravé la loi? Comment prétendent-ils donner de leçons de morale alors qu'ils sont eux-mêmes impliqués dans des actes de haute trahison.
Par ailleurs, on sait très bien que le CPAN travaille dans des conditions extrêmement difficiles, avec des vraies menaces tous les jours. La démission de certains membres de ce comité ne lui facilite pas la tâche. Néanmoins, on peut se poser la question sur la vraie raison de leur démission. Est-ce une solidarité du tissu familial, étant donné qu'il existe entre ces démissionnaires un réel lien de parenté? Ou plutôt une solidarité partisane? Ils seraient tous issus d'un même parti politique. Allez savoir...
En tout cas, malgré tout, et contre vents et marrées, le CPAN, imperturbable, ne ménage pas ses efforts pour accomplir la mission qui lui a été confiée.
Une question, tout de même, se pose: pourquoi vouloir saboter avec autant d'hostilité et de haine ce qui peut nous réconcilier avec nous-mêmes et avec la politique? Il y a sûrement anguille sous roche. Ces mêmes personnes remplissent des pages pour manifester leur boycott et à peine une ligne pour le motiver avec un raisonnement purement démagogique. C'est très étonnant et suspicieux.
C'est aussi le cas de la diaspora, ou plutôt de ceux qui ont l'habitude de manipuler la diaspora à des fins personnelles. Après avoir essuyé un refus à leurs soubresauts démagogiques sur les Assises Nationales et un "non" catégorique à leurs caprices, ils ont choisi la solution la plus facile, celle de boycotter les assises. "Kanga ha rambuwa gora".
Pour relever le défi de ce pays en déshérence depuis des années, il nous faut ces Assises Nationales. Il nous les faut pour avoir un vrai cap consensuel. C'est l'idée même du mouvement du 11 août, prôné par le sage, Ali Bazi Selim. Par Ouzali Halidi