Monsieur Sagaf, Jusqu'à nouvel ordre ce n'est pas l'autorité de l'État qui manque, au contraire les licenciements abu...
Monsieur Sagaf,
Jusqu'à nouvel ordre ce n'est pas l'autorité de l'État qui manque, au contraire les licenciements abusifs et les mesures analogues prises par le gouvernement montrent que l'autorité de l'État prime et est incontesté, mais est-il dirigée dans le mauvais sens; ce qui manque, Monsieur Sagaf, c'est une volonté pratique d'agir dans l'intérêt de tous les comoriens. Mais, on dirait que Monsieur Sagaf est devenu subitement propre et patriote, supportant le ventre et les poches vides!
Monsieur Sagaf, l'autorité de l'État prise pour le président est là, terrible et destructeur; mais considérée dans le sens démocratique, c'est-à-dire, par la force et la volonté permanentes du peuple, l'autorité de l'État n'existe pas; on rencontre quelque signe de l'autorité du peuple-État ou État-peuple dans les brefs moments où les voleurs officiels sillonnent humblement villes et villages pour mendier les voix des pauvres votants.
Mais la sénilité est malheureusement un mal incurable quand l'âge n'apporte pas la sagesse.
Les assises reflètent objectivement la pensée et le caractère de ses acteurs et meneurs principaux; le passé de chacun de nous est connu même s'il ne serve à aucune leçon pour le présent; mais sera toujours ainsi? Par Muhammad Soidrouddyne Hassane