La descente aux enfers de l'image du Comorien à travers le monde se poursuit. Hier ce fût Reuters de publier à deux semaines d'inte...
La descente aux enfers de l'image du Comorien à travers le monde se poursuit. Hier ce fût Reuters de publier à deux semaines d'intervalles les méfaits nés du désordre dans la confection et la commercialisation de nos passeports, le New-York Time vient d'enfoncer le clou à son tour.
Ces deux organes réputés très sérieux dans le monde à travers leur insistance, pressent le gouvernement Comorien d'agir, dans les jours qui viennent. Reuters reviendra encore à la charge, en espérant que d'ici là, enfin le Gouvernement Comorien prend conscience de la dégradation de notre image, déjà écorchée, par nos systèmes de gouvernance et des fréquents putschs qui ont rythmés notre existence.
Bien que le chef d'État a évoqué la possibilité de recours aux tribunaux, on peut sérieusement s'interroger sur la sincérité de son propos, quant on sait les preuves irréfutables en sa possession. On ne comprend toujours pas la réticence affichée par le président, si ce n'est, qu'il compte poursuivre cette vache à lait à millions de litres au profit de qui ?
On ose espérer que dans les prochains jours, le président de la République, agisse à hauteur de la dégradation de notre image.
On ne peut, continuellement parler d'émergence, sans justice, ni aucune quelconque organisation liée à la société moderne.
Par ailleurs, je suis dans le regret de vous dire qu'en dépit de vos indignations, une seule plainte a été déposée au parquet de Bruxelles ou ailleurs, la mienne malgré vos débrayages verbaux, cela ne nous honore pas. Vous pouvez toujours continuer vos blablas qui n'ont aucun sens car vidés d'actions citoyennes.
En définitif, il ne faut pas s'étonner qu'un jour des bateaux accostent Moroni et Mutsamudu parceque la population Comorienne aura été vendue. ©Daoud Halifa