Le président Azali Assoumani a acté au mois de juillet 2017 le divorce avec le parti Juwa qui fut son principal allié lors du second tour d...
Le président Azali Assoumani a acté au mois de juillet 2017 le divorce avec le parti Juwa qui fut son principal allié lors du second tour de l’élection présidentielle de 2016.
Un nouveau gouvernement qui ne compte aucun membre du parti JUWA de Sambi a été formé. Les anciens ministres Fahmi Said Ibrahim et Mohamed Bacar Dossar ont été démis de leurs fonctions. A l’exception du docteur Sounhadj qui s’est officiellement rallié à Azali, deux autres membres de JUWA s’accrochent au pouvoir. Il s’agit de Paul-Charles Delapeyre et Ahmed Abdallah Salim dit Ahmed Hydrocarbures. Le premier est conseiller du vice-président Djaffar et le second, conseiller du président Azali chargé du sport.
Monsieur Delapeyre (photo) est un fervent défenseur de l’ancien président Sambi. Quand il était au chômage il gueulait à tout va dans les réseaux sociaux pour défendre le parti JUWA. Depuis qu’il est à la vice-présidence c’est silence radio. Pendant que JUWA et les autres partis de l’opposition subissent la dictature du gouvernement Azali, monsieur Delapeyre continue de sucer les petites miettes que le gouvernement lui offre.
Poursuivi pour détournement de fonds publics dont le préjudice est estimé à plus d'un milliard de francs (2 millions d'euros), l'ancien directeur des Hydrocarbures, Ahmed Abdallah Salim, a récemment bénéficié d'une "mainlevée de contrôle".
Il retrouve donc toute sa liberté. Avec ce gâteau obtenu du gouvernement Azali, il oublie ses amis du parti JUWA. Pour Paul-Charles Delapeyre, ancien perroquet du parti devenu sourd-muet, vaut mieux un salaire et des voyages qu'un parti JUWA dans l'opposition. Par Mze Said