Trois raisons pour qu’un médicament devienne poison mortel. 1- Si le médicament prescrit ne correspond pas à la maladie diagnostiqué...
Trois raisons pour qu’un médicament devienne poison mortel.
1- Si le médicament prescrit ne correspond pas à la maladie diagnostiquée
2- Si le médicament est périmé et
3- Si la posologie est exagérée.
C’est exactement le cas des assises dites nationales.
1- D’une initiative citoyenne censée faire le bilan des années de l’indépendance en toute connaissance de cause, on a affaire à un programme gouvernemental en tout désespoir de cause. Pour quelqu’un qui a passé sept ans au pouvoir, dix ans d’opposition et une fois réélu par défaut se révèle sans projet pour le pays, au point de récupérer une initiative citoyenne pour en faire un programme de gouvernement, le médicament prescrit ne correspond pas à la maladie diagnostiquée, attention danger !
2- A l’origine, l’idée de bilan était destinée à évaluer la viabilité de la présidence tournante. Il aurait été responsable d’aborder cette question au moment où chaque ile libre de l’archipel a fait son tour d’illusion. Laisser Ngazidja entamer sa tournée et se demander comment lever la table, c’est carrément créer un climat de suspicion, de méfiance et de conflit, le médicament est périmé, attention danger !
3- L’objectif visé par les initiateurs du projet était de mettre les acteurs du pays à la même table. D’une approche à la fois fédérative et inclusive, cela devient l’affaire d’un clan et de ses alliés. Toute voix dissonante est bâillonnée et stigmatisée, le clivage est de mise. Les divisions ressurgissent.
On fustige les uns et loue les autres. Qui n’est pas pour les assises est contre la nation, c’est de bonne guerre. La posologie est exagérée, attention danger !
Et l’on se demande ce qu’il y a en dessous des assises à ras le sol ? Demandez-le au tapis. Dini Nassur
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