Les journalistes se sont réunis samedi 25 novembre à travers tout l'archipel des Comores afin de réfléchir à la manière la plus pertine...
Les journalistes se sont réunis samedi 25 novembre à travers tout l'archipel des Comores afin de réfléchir à la manière la plus pertinente et efficace de structurer le corps de métier. Ensemble, ils souhaitent mettre en place un dispositif qui garantira les droits sociaux des journalistes et leur permettra d'exiger de l'Etat une meilleure protection. Une mesure qui intervient après l'agression d'un confrère la semaine dernière.
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Journée de la liberté de la presse 2017©Alwatwan |
Journaliste, un métier quelque peu méprisé aux Comores. Rappeler ses missions et définir son statut est désormais une nécessité pour les membres de cette corporation. « Nous sommes venus à cette réunion pour trouver des solutions pour restructurer notre corps afin de donner de la crédibilité à notre corps journalistique ; pour que dans l'avenir, le journaliste comorien soit considéré et par l'Etat et par la population partout où il ira », explique Nassila Ben Ali, journaliste au quotidien national Al Watwan.
Un réveil collectif sonné par une gifle donnée sur le parvis de l'Assemblée nationale par le ministre de l'Intérieur et de l'Information à un confrère. « Cette attaque physique dont ce collègue journaliste a été victime veut dire que personne n'est à l'abri. N'importe qui peut être agressé à cause de ses écrits ou de ses déclarations faites dans le cadre de sa profession. Nous disons "non" à ce genre de comportement. Nous ne voulons plus de ça. »
Cette année, le Conseil national de la presse et de l'audiovisuel a reconnu dix-neuf professionnels de l'information sur seulement cinquante-quatre candidats à la carte de presse malgré le nombre toujours croissant de journalistes en exercice. Tous sont conscients du besoin d'amélioration de leurs qualités professionnelles dans le respect de l'éthique. ©RFI