Un homme politique dont on ne parle pas est un homme politique mort. Sambi qui a le sens de la communication et qui n’a pas l’air d’un id...
Un homme politique dont on ne parle pas est un homme politique mort. Sambi qui a le sens de la communication et qui n’a pas l’air d’un idiot l’a bien compris. Et de la com’, il en fait usage. Excessivement et sans concession.
Prenez l’exemple de sa dernière sortie sur les réseaux sociaux. Il invite la commission d’enquête parlementaire sur le programme de citoyenneté économique à l’inviter. Bien joué.
Il nie avoir reçu la moindre convocation alors que les réseaux sociaux en avaient déjà indiqué une date. Car, en vérité, la commission des députés l’avaient invité à une audition.
Il nie avoir reçu la moindre convocation alors que les réseaux sociaux en avaient déjà indiqué une date. Car, en vérité, la commission des députés l’avaient invité à une audition.
Il demande une audience publique alors que les travaux de la commission se déroulent à huis clos. Oh ! Le courageux ! Tous ceux qui sont entendus à huis clos par la commission sont, à ses yeux, des couards. Voilà le message qu’il entend (sournoisement) livrer à ses fans, le but de sa démarche étant de faire parler de lui. Pour ceci, il a atteint son but. A-t-il engrangé les fruits politiques escomptés ? Ceci reste à discuter.
Tenez ! Longtemps vilipendé par ARM qui l’a traîné dans la boue pendant très longtemps, le « satrape » – rawahu ARM – Sambi qui a eu droit à plusieurs noms d’oiseaux cinq années durant est devenu un homme fréquentable aux yeux du triple docteur. Sur son site, il annonce même la parution pour 2018 d’un livre à la gloire de Sambi. Pourvu que l’auteur ne soit pas celui qui a écrit un ‘‘truc-machin’’sur pour faire élire Mohamed Ali Soilihi et qui l’a, malheureusement, fait échouer.
Toutefois, osons-nous espérer, l’exercice pour le bouquin annoncé sur celui qui n’est plus « satrape » sera plus ou moins aisé pour son auteur car, selon ARM, il s’agira des discours du président chiite Sambi. Il suffira de copier et coller ou de traduire, avec le risque que ce deuxième aspect vienne compliquer la tâche à l’auteur du bouquin.
Pourvu que ce ne soit pas la plume qui a écrit le grand raté sur Mamadou parti pour remporter la présidentielle de 2016 mais aidé par ARM et son livre pour la perdre. Sambi ne fera pas l’erreur de rééditer cette bêtise d’ARM. Voilà ma part de com’ pour M. Sambi. ©Mohamed Hassani