Les attentes des assises Ce qu'on pourrait attendre des assises, c'est sont ces questions, comme, pourquoi les Comores ont recu...
Les attentes des assises
Ce qu'on pourrait attendre des assises, c'est sont ces questions, comme, pourquoi les Comores ont reculé alors que d'autres pays ont fait des pas de 200 ans. La Chine qui est devenue aujourd'hui notre principale bienfaisante était presque à notre niveau il y a quarante ans. Maurice pour ne pas trop s'éloigner, un pays moins loti naturellement que nous a fait le même pas que la Chine, alors que nous étions en avance d'eux, et que dire de Mahe.
Photo d'archives |
Les raisons sont multiples, on va s'y arrêter sur quelques unes parmi elles. On peut d'emblée affirmer que les Comores est un pays à répétition d'accidents, car ceux ayant passés leur vies à se battre pour le diriger ne sont jamais parvenus au but et pourtant, avaient des projets politiques, peut-être discutables idéologiquement, mais projet y avait. Allusion est faite ici à nos aînés qui se sont battus pour notre liberté .
L'accession unilatérale à l'indépendance peut également trouver une explication, mais moindre, car nous disposions d'une élite acceptable pour faire tourner le pays, mais hélas exclue, pour non collaboration avec les différents régimes. Ils avaient raison par l'absence de projet politique progressiste.
Le régime du président Abdallah avait comme fondement « le fils de » s'en est suivi de celui de Djohar avec l'expression « équilibre des îles » et c'est là où l'administration va être inondée par des minables, promus pour êtres issus simplement de telles îles. Ce phénomène s'accentue jusqu'à nos jours, la tournante veut que l'île échue emploie tous ses minables en dépit de la présence d'intellectuels en son sein, exclus là aussi pour non docilité à l'égard des régimes.
Ces accidents politiques à répétition ont eu comme conséquence l'apparition des présidents inattendus, Djohar, Azali, Sambi, Ikillilou, des gens qui n'ont jamais rêvés à tel sommet. À vrai dire, les assises devraient êtres l'occasion de rectifier toute cette médiocrité. Texte©Daoud Halifa