LAISSEZ-PASSER MON COLONEL ET SES HOMMES Photo d'archives Interpeller oui, mais interpeller qui pour faire quoi ? Ici, il s’agit...
Interpeller oui, mais interpeller qui pour faire quoi ? Ici, il s’agit d’une histoire bizarrement habituelle, qui s’est passée au pays émergeant. C’était vers seize heures trente et cinq, quand le vol Kenya Airways est parti sans quelques passagers, présents à l’aéroport AIMPSI. Et pourtant, ces derniers avaient leurs billets et place.
Onze personnes composant une délégation présidentielle pour destination inconnue, se sont présentées avec leur priorité devant tout le monde pour prêter l’avion. Certains de cette délégation n’avaient ni billet ni place. Mais car la dictature est le bon remède pour une gouvernance de pillage, des passagers, ont été injustement empêchés de prendre l’avion et cédé les place à ces hommes présidentiels. C’est après que les billets ont été immédiatement arrachés. Les victimes n’ont pas cédé aux caprices, donc révolté. Cela a été une proie pour la police, qui est intervenue pour dissuader ces subjugués.
Mais comme d’habitude, avec le pouvoir du colonel, les hommes du milieu remportent. Les membres de cette délégation, sont tous montés dans l’appareil. Un de nos frères Dhouldjamali Mohamed Elhad (Boinseo Boinseo), qui était parmi les virés du Kenya Airways, a pu avec ténacité, récupérer sa place, pour Paris. Consommer la dictature sans modération mon colonel. Texte©Said Yassine Said Ahmed