Les cadres du parti CRC demandent la fin de l'alliance avec JUWA
La rumeur court depuis des mois. L’alliance CRC-JUWA ne tient qu'à un fil et des bruits de remaniements se font entendre depuis. La crise qui a eu lieu à l’Assemblée nationale au mois d'avril 2017 a semé des doutes sur la présence du parti JUWA au sein du gouvernement.
Depuis, les crises s’enchaînent. La sortie médiatique de l'ancien président Sambi sur la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar décidée par le président Azali n'a pas plu aux ténors du parti CRC.
Depuis, les crises s’enchaînent. La sortie médiatique de l'ancien président Sambi sur la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar décidée par le président Azali n'a pas plu aux ténors du parti CRC.
Les déclarations contradictoires se multiplient au sein même du parti JUWA. Certains se rangent du coté de leur patron pendant que d'autres désapprouvent implicitement ou explicitement les propos de Sambi. C'est le cas du secrétaire général adjoint du parti JUWA, le Dr Sounhadj, qui dans un communiqué, désavoue au nom de JUWA la déclaration d'Ahmed Abdallah Sambi.
A noter aussi que le Docteur Sounhadj, Conseiller du président Azali, chargé de la santé et de la protection sociale, avait été démis au mois d'avril de toutes ses fonctions qu'il occupait au sein du parti JUWA. Une décision qu'il n'a toujours pas accepté et qu'il continue de parler au nom du parti.
A noter aussi que le Docteur Sounhadj, Conseiller du président Azali, chargé de la santé et de la protection sociale, avait été démis au mois d'avril de toutes ses fonctions qu'il occupait au sein du parti JUWA. Une décision qu'il n'a toujours pas accepté et qu'il continue de parler au nom du parti.
Toutes ces déclarations des membres de JUWA ne passent pas pour les ténors du parti au pouvoir. Le secrétaire général de la Convention pour le Renouveau des Comores (CRC), le député Ali Mhadji, n'hésite pas à demander au président Azali la fin de l'alliance avec JUWA.
Dans une déclaration télévisée, le député Mhadji éclate sa colère et déclare: "Si les membres du parti JUWA ne sont pas d'accord avec les ordres et décisions du président Azali, ils n'ont qu'à demander le divorce et partir. On demande en effet, au président de l'Union que nous en avons marre et nous avons honte de ce qui se passe. Si le parti JUWA ne demande pas le divorce, nous vous demandons de précipiter ce divorce et de les fermer la porte."
Dans une déclaration télévisée, le député Mhadji éclate sa colère et déclare: "Si les membres du parti JUWA ne sont pas d'accord avec les ordres et décisions du président Azali, ils n'ont qu'à demander le divorce et partir. On demande en effet, au président de l'Union que nous en avons marre et nous avons honte de ce qui se passe. Si le parti JUWA ne demande pas le divorce, nous vous demandons de précipiter ce divorce et de les fermer la porte."