Les Comores est le deuxième pays africain et arabe après l'Égypte ayant annoncé le 07 juin dernier la rupture des relations diplomatiqu...
Les Comores est le deuxième pays africain et arabe après l'Égypte ayant annoncé le 07 juin dernier la rupture des relations diplomatiques avec le Qatar à la demande du Royaume de l'Arabie Saoudite.
La décision prise par les autorités comoriennes a été diffusée à plusieurs reprises dans les différentes chaînes arabes, et aussi publiée dans les journaux de pays qui ont imposé l'embargo contre le Qatar, accusé de soutenir le terrorisme.
Partant en Arabie Saoudite pour sa seconde visite depuis son élection, et à son arrivée à Jedah le mardi 20 juin dernier, le président a reçu un accueil inconcevable, il a été accueilli par le gouverneur et le secrétaire de la province de Jedah.
Mais le gouvernement saoudien n'a même pas essayé de réserver un accueil chaleureux, que mérite ce président d'un pays soit disant frère, un président comme Azali, qui n'a pas hésité à sacrifier le développement de son pays mené par le Qatar il y a presque dix ans, pour gagner la confiance du royaume frère.
Nous attendions un accueil chaleureux réservé à un président d'un pays républicain, comme celui que le gouvernement de Qatar a réservé à l'ancien président de la République Islamique des Comores Mohamed Taki Abdoulkarim, lors de sa visite à Doha en 1997.
Certains ne cessent de crier que l'Arabie Saoudite a soutenu les Comores depuis des décennies, mais, j'ose dire franchement que nous n'avons jamais aucun haute responsable saoudien de haute niveau venir visiter notre archipel. Seulement des directeurs des universités ou des responsables des sociétés de charité, c'est eux que nous avons toujours l'habitude de leur accueillir dans la salle VIP à l'aéroport du prince Said Ibrahim.
Malgré tout, les leaders des vraies pays frères et amis n'ont pas hésité à faire atterrir leurs Boeing sur le sol de l'aéroport de prince SAID IBRAHIM, pour prouver leurs vrais intentions vers un processus de développement durable en faveur de la nation comorienne.
La visite d'un leader arabe était celle de sa majesté Émir de Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-thany en avril 2010, le père de l'actuel Émir Tamim Hamad Ben Khalifa Al-thany, je n'oublie effectivement pas la visite du président de l'autorité et de l'organisation de la libération palestinienne Yasser Arafat.
La seconde visite est celle du président de la République Islamique Iranienne, Mahmoud Ahmadinejad en février 2009, les deux pays ont inauguré plusieurs projets géants aux Comores, dont des hôpitaux, centres de formation professionnelle etc (...).
Les deux régimes Ikililou-Azali, successeurs du président SAMBI se sont malheureusement soumis sans hésitation à la volonté saoudienne, qui ne souhaite pas voir un autre pays frère concurrent dans l'archipel que son existence inefficace.
Par Soifouane ABDALLAH HabarizaComores.com (Habari Za Comores)| أخبار من جزر القمر