Celui qui ne reconnait pas la première partie d'un exercice d’enchaînement, aura toujours du mal à expliquer la suite. Qu'on ...
Celui qui ne reconnait pas la première partie d'un exercice d’enchaînement, aura toujours du mal à expliquer la suite.
Qu'on se le dise les yeux dans les yeux : l'ancien président Sambi rassemble ses partenaires y compris les anciens. La Crc n'a pas intérêt à se privé de ses anciens, si l'occasion se présente. Dire le contraire n'est autre qu'une mauvaise foi.
Qui ne sait pas que lorsque les comoriens se souviennent de Aboudou Soefo ou de Houmed Msaidie et de Hamada Madi Boléro, c'est par rapport à leur passage aux Gouvernements Azali qu'à d'autres ? Qui ne sait pas cela ? Alors, lorsque l'ancien président Sambi appelle ses compagnons au rassemblement : Hamidou Bourhane, Ibrahim Soulé, Sidi, Barwan..., et que son parti Juwa ne veut pas entendre la Crc évoquer ses anciens, cela dit qu'il y a mauvaise foi et, j'espère que le Secrétaire général par intérim de la Crc, a bien noté que lorsque en France, le secrétaire général du mouvement '' En Marche '' a rappelé à François Bayrou qu'il n'y a pas eu accord entre les appareils, ce n'était pas un manque de respect mais simplement une clarification utile. Oserait-on faire la même chose ? Je l'espère.
Je le redis aujourd'hui comme hier, 2016-2021 c'est un exercice d'enchaînement avec comme prime '' ce qui a marché on garde, ce qui n'a pas marché on abandonne ''. Alors oui, dans cet exercice-enchaînement (1999-2006 et puis, 2016-2021) celui qui ne reconnait pas la première partie, aura toujours peur de prendre le micro pour défendre la politique du Président Azali. C'est sans doute le dilemme qui foire la communication gouvernementale. Que ça change !
Mrimdu
