Aux Comores, un conflit de style et de leadership endommage le parti politique le Rassemblement démocratique des Comores (RDC) et devient u...
Aux Comores, un conflit de style et de leadership endommage le parti politique le Rassemblement démocratique des Comores (RDC) et devient une "Affaire d'Etat". Autre cas similaire, depuis la défaite électorale en mai 2016, Mohamed Ali Soilihi Mamadou, s’est retiré de la vie politique, et son parti l'UPDC reste sans Leader politique, donc voué a disparaître tout simplement. Et, tout cela n'est pas sans conséquence, puisque le président de l'Assemblée nationale Abdou Ouseinne, n'a plus ni une majorité ni un parti politique pour lui soutenir. Va-t-il rejoindre la Crc ? à suivre...
Voyons donc ce conflit de style et de leadership qui oppose le vrai (titulaire-statutaire) du parti Rdc sur le plan juridique, le Secrétaire général Djaé Ahamada Chanfi, et le vrai (candidat-titulaire) des voix récoltés par ce parti lors de l'élection présidentielle, le candidat Mouigni Baraka Said Soilihi. Ce dernier s'était présenté n'est ce pas, en tant que candidat du parti "RDC" et a remporté 37 073 voix soit 18,91% des voix électorales permettant ainsi ce parti de pouvoir exister juridiquement sans dépendre d'une autre formation politique (référence à la loi sur les partis politiques en Union des Comores). Autant dire que contrairement à ce que disait dans le journal Alwatwan le Leader du parti Radhi Houmed Msaidie : « selon Houmed Msaidie, Mouigni n’est pas le chef de l’opposition : nous nous rencontrons régulièrement et en aucun moment Mouigni n’a été désigné chef de l’opposition. D’ailleurs, il faudrait tenir compte des résultats des présidentielles car ce n’est pas Mouigni qui est arrivé en seconde position mais Mohamed Ali Soilihi ».
Il faudra reconnaître qu'en l'absence de Mamadou, Mouigni Baraka devient le Leader naturel de l'opposition, dès lors que son parti le RDC, comme la CRC et le JUWA, peut résister seul, aux exigences de la loi sur les partis politiques, car le RDC a obtenu 18,91% des voix électorales au niveau national, ce qui est supérieur au 15% exigé par la loi.
Force est de constater que cette affaire RDC n'est pas l'affaire d'un jour. Il se pourrait bien qu'elle est très compliquée qu'on l'imagine à cause justement de cette fameuse loi sur les partis politiques. Oui, ce litige risque d'être une "Affaire politico-juridique" mettant en jeu le plus haut niveau de l’État, donc une Affaire d'Etat. C'est une Affaire d'Etat mettant en jeu la réalité politique et la logique juridique sur le terrain. Une réalité politique oui, puisque grâce à Mouigni Baraka, le Rdc a récolté 37 073 voix soit 18,91% des voix électorales nécessaire à ce parti pour exister juridiquement sans dépendre d'une autre formation politique. ainsi, cette affaire-tempête risque de secouer aussi le monde juridique qui reconnaît Djaé Ahamada Chanfi, comme le titulaire légal du parti RDC, un parti qui, aujourd'hui peut exister juridiquement sans le candidat qui a récolté les voix qui font que ce parti peut exister ? C'est un complexe. C'est un cas imprévu par la loi qui régie les partis politiques en Union des Comores. L'assemblée nationale sera saisie pour trancher au cas où, la justice donnera raison au Secrétaire général Djaé ? l'avenir nous le dira.
Un autre cas très complexe et similaire : Abdou Ousseine, un président de l'Assemblée Nationale sans parti politique
Il faut oser le dire. Abdou Ousseine, est un président de l'Assemblée nationale sans parti politique. Je dis bien sans parti politique, puisque en tout cas pour moi, le parti < Updc > n'est plus, ou alors prouvez le contraire. Ainsi donc, personnellement je pense que le président Azali Assoumani devait être un peu prudent dans ses nominations qui limogent les gens de son propre camp pour nommer ceux du défunt parti Updc, à moins que c'est une récupération de ces personnalités, soit pour intégration au sein de la Crc, ou du moins, des personnalités nommées pour porter de l'oxygène à son action, mais sans tenir compte de leur formation politique "Updc" qui n'existe plus.
Mrimdu