C'est ce qu'on peut appeler un camouflet pour le vice-président chargé du ministère de l'Energie. Le contrat avec le sulfureux ...
C'est ce qu'on peut appeler un camouflet pour le vice-président chargé du ministère de l'Energie. Le contrat avec le sulfureux Balhabou vient d'être officiellement résilié.
Dans une note bourrée de fautes et signée par le VP Djaffar Ahmed, le gouvernement comorien "DÉNONCE" s'il vous plaît "l'accord du 19 août". C'est comme si votre femme venait de vous tromper après vous lui dites "je dénoncer notre mariage". Enfin passons.
Selon la note N*16__080 en date du 16 octobre, seulement 2 groupes électrogènes (sur les 10 attendus) ont été embarqués d'Istanbul le 4 octobre et seront à Moroni le 12 novembre. Les 8 autres, le VP Djaffar n'en veut plus. Balhabou n'a pas honoré le contrat.
L'homme de confiance d'Azali avait fait de ce contrat, un combat personnel, sa solution pour mettre fin du moins à court terme les difficultés d'approvisionnement en électricité dans l'archipel. Djaffar Ahmed avait même confié à ses proches qu'il céderait son portefeuille si le contrat devait tomber à l'eau. Comme tout homme politique comorien, rien ne l'oblige à respecter sa parole.
Mais lui et ses proches conseillers (Mistoihi Abdillahi et Paul-Charles Delapeyre) devraient arrêter de se plaindre. Nous attendons après ce revers qu'ils se soulèvent et proposent d'autres solutions. Des solutions concrètes, réalistes et réalisables dans les meilleurs délais. Il n'est pas besoin de rappeler que l'Energie est la priorité des priorités, la condition nécessaire pour espérer un décollage économique. ©Toyb Ahmed