À J-3, Azali Assoumani et son équipe enregistrent le premier grand succès diplomatique. L'Union africaine et l'ONU désavouent par ...
À J-3, Azali Assoumani et son équipe enregistrent le premier grand succès diplomatique. L'Union africaine et l'ONU désavouent par écrit, la position du candidat Mamadou et son parti politique UPDC, sur le protocole d'accord du 15 mars. On n'a pas besoin d'une connaissance particulière pour constater un fait, car un fait se constate mais ne s'imagine pas.
Lorsque l'Union africaine par communiqué n° 165/2016 du 4 mai et les Nations-Unis par communiqué de presse du 6 mai 2016, capent sur le respect des lois et de tous les autres accords conclus aux Comores entre les parties, y compris le Protocole d'accord du 15 mars, une position qui n'est pas du tout celle du parti au pouvoir (UPDC), alors, on n'a pas besoin d'être diplomate pour comprendre que la position du candidat Mohamed Ali Soilihi et son parti Updc est désavouée par les institutions internationales.
Le verbe renoncer est déjà dans les lèvres du candidat Mamadou !
Battu dans les urnes, battu sur le côté juridique, battu sur le plan moral et, aujourd'hui battu sur le plan diplomatique, le candidat Mohamed Ali Soilihi Mamadou et alliés doivent renoncer ou persévérer ; ils doivent abandonner ou insister ; ils doivent s’enfuir ou faire face, à ce combat qu'ils ont perdu en amont et en aval ? En tout cas, certains opposants l'appellent à tort ou à raison « Mohamed Ali Soilihi Mamadou, le candidat de l'étranger. » Si cela s'avère vrai, alors, un candidat des organisations internationales qui est désavoué par ces mêmes institutions internationales, le verbe renoncer doit avoir instinctivement déjà sa place dans le langage interne de ce candidat et, « ce verbe renoncer » peut-être prononcer à tout moment d'une manière volontaire ou involontaire.
On constate qu’après le dispositif antifraude (Protocole d'accord du 15 mars 2016) affilié à tort ou à raison à Hamada Madi Boléro et qui a mis en échec l’équipe Updc, nous y voilà, nous y sommes à un chaos diplomatique de l'équipe Mamadou. La volonté du président de la république Ikililou Dhoinine étant la paix, la transparence et une transition démocratique apaisée ; force est de constater que cette position du chef de l’Etat comorien est aussi celle des institutions internationales notamment M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU et S.E.
Dr Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine. De ce fait, on peut dire sans risque de se tromper que, c'est plutôt le chef de l'Etat Dr Ikililou Dhoinine qui est soutenu par l'Union africaine et l'Onu pour que, le 11 mai 2016, le gagnant soit le méritant et, que ce méritant trouve ses mérites en étant le nouveau président de l’Union des Comores.
Que le meilleur gagne.
Mrimdu