Devant cette folie de vouloir imposer un chiffre déjà redressé par la Cour constitutionnelle à la lecture de son Arrêt, il y a lieu de rapp...
Devant cette folie de vouloir imposer un chiffre déjà redressé par la Cour constitutionnelle à la lecture de son Arrêt, il y a lieu de rappeler quelques paragraphes de l’Arrêt N° 16-021/F/G/NDZ/CC en date du 29 avril, afin d’éviter à notre pays un bain de sang que nous chante partout le colonel Azali et ses supporteurs. En décidant d’envoyer chaque jour ses hommes pour aller crier à la haine et à des règlements de compte, Azali a sur ses épaules une lourde responsabilité sur ces 2500 voix imaginaires. Il a oublié que lui-même, a demandé l’annulation de plusieurs bureaux à Ngazidja pour fraudes et irrégularités. Il faut que l’opinion prenne connaissance de ces paragraphes dudit Arrêt.
Sur la page 10 de l’Arrêt voici ce qui se dit : " Considérant que compte tenu du faible écart entre les candidats, la gravité de ces irrégularités est de nature à influencer le résultat des élections en raison de la faiblesse des écarts de voix entre les candidats susceptibles d’être élus tant au président de l’Union qu’au gouverneur de l’Île Autonome d’Anjouan".
Sur la même page on lit ceci : Sur le recours de Mr Gerard Youssouf Abdou; Considérant que Mr Gérard Youssouf Abdou a saisi la Cour pour dénoncer le dysfonctionnement du logiciel de la CENI, qu’il estime erronés les résultats provisoires proclamés par la CENI et demande le décompte des résultats.
Réponse de la Cour : Considérant que les résultats de la Cour ne sont pas liés à ceux de la CENI, qu’il y a lieu de ne pas donner suite à sa demande.
Considérant que la le contentieux des résultats d’un scrutin oblige le juge électoral à vérifier et à assurer de l’authenticité et de l’exactitude des résultats des élections, qu’il y a lieu de reconnaître que, devant la violence qui a prévalu dans l’Île autonome d’Anjouan au jour du scrutin, la Cour constitutionnelle n’est pas en mesure de s’assurer de la sincérité des résultats de l’élection présidentielle, ni celle du gouverneur d’Anjouan : qu’il y a lieu d’ordonner la reprise du scrutin dans les bureaux de vote saccagés’’.
Alors à la lecture de ces paragraphes, les docteurs qui entourent le colonel Azali ne sont-ils pas capables de cerner le contenu de ces paragraphes, au lieu d’errer dans tous les sens en prônant la haine et la désinformation ? Si on veut bien comprendre, la Cour constitutionnelle a déjà fait son travail et a déjà redressé les bureaux et c’est pourquoi dans son Arrêt, elle parle d’un faible écart entre les candidats susceptibles de gagner l’élection présidentielle et celle du gouverneur d’Anjouan. Elle dit encoure ( la Cour), que les résultats de la Cour ne sont pas liés à ceux de la CENI ; une manière de dire que les résultats de la CENI n’engagent qu’eux et ces 2500 voix imaginaires relèvent d’un feu de paille ( Mkabaya wa Djosi).
Ali Abdou, Etudiant à Dakar au Sénégal