Loin d’être un politologue ou un expert analyste politique, l’histoire de notre pays m’a permis de comprendre bel et bien que l’enfant de ...
Loin d’être un politologue ou un expert analyste politique, l’histoire de notre pays m’a permis de comprendre bel et bien que l’enfant de la Banque Mondiale et du Fond Monétaire International a 30 ans d’expérience d’une gestion catastrophique des îles des Comores.
Tout d’abord, plusieurs fois Ministre depuis 1986, Mohamed Ali Soilih n’a fait que satisfaire les institutions des Brettons Wood au détriment de la population Comorienne qui ne cesse de s’appauvrir. Une fois dans les médias, le chouchou du FMI ne parle que d’effacement des dettes tout en accumulant des arriérés des salaires.
Oui , on comprend que lui seule ne pouvait pas changé le pays mais les postes clés qu’il a occupé depuis 75 nous permet d’affirmer qu’il a contribué à la descente aux enfers des Comores grâce à ses propositions qui n’ont pas permis à l’épanouissement des différents Ministères servis. Dans le cas contraire, on devrait voir ses empruntes significatifs pendant son passage à plusieurs reprises au Ministère des Finances.
En outre le Ministère de l’économie, du budget et des finances est le poumon pour le décollage d’un pays dans tous les domaines or nous constatons que tout est à refaire surtout au niveau de la pêche et de l’agriculture.
Enfin, aujourd’hui candidat aux élections présidentielles, il annonce dans ses discours comme priorités : la santé, l’éducation et l’emploi. Ce sont ses mêmes priorités quand il était dans les campagnes des élections présidentielles de 2011, de ce fait qu’il arrête de nous mentir car les comoriens n’ont pas besoin de discours démagogiques.
N’est t-il pas dans le gouvernement d’Ikililou qui a obligé Albalad et Kulak de plier les bagages alors que ces deux sociétés ont contribué à réduire le chômage à l’époque du Président Sambi ? Est-ce que ce n’est pas ce même gouvernement qui n’autorise pas jusqu’à maintenant l’ouverture de la société de pêche sis à Voidjou qui devrait réduire le chômage des jeunes ?
N’est il pas Mohamed Ali Soilih qui a voulu faire le contrat de la honte avec Boulminig pour l’exploitation de notre pétrole ? N’est t-il pas le Mamadou qui ordonné d’une manière mafieuse l’exploitation de Hadouli par Colas ? Il se déclare aussi candidat soutenu par le président ikililou et la mouvance présidentielle or malgré la manne financière encaissé par ce gouvernement les maux des comoriens sont les mêmes : problèmes d’électricité et d’eau, infrastructures embryonnaires, une santé malade.
Nous constatons que les dégâts commis par le Ministre des dettes sont énormes donc si nous votons pour lui en tant que président des Comores dès le 26 Mai 2016 nous allons mettre notre pays en danger. Par ailleurs, en 2011, le président Ikililou avec ses vice-présidents ( Mohamed Ali Soilih, Nourdine Bourhane et Fouad Mhadji) ont hérité un pays stable sans crise politique, la manne financière de la citoyenneté économique, une opposition quasi inexistante il y a presque 5 ans, les projets de la conférence de Doha, les sociétés installéés dans notre pays à l’époque de l’ancien président Sambi (Albalad, kulak, etc), les projets pharaoniques lancés l’ère de la présidence de l’homme au turban ( hotel Galawa,corniche et tant d’autres), tous ces atouts sont abandonnés par le gouvernement du président Ikililou dont Mohamed Ali Soilih est son vice président.
En plus de Mai 2011 à Mai 2016, on peut dire que c’est l’ère d’une présidence catastrophique : régionalisation et insularisation très accentuées de l’administration publique, corruption devenue monnaie courante, une santé devenue très malade alors que c’est le domaine du Président, détournement des fonds publics, appels d’offres opaques, l’anarchie dans les sociétés d’Etat etc.
Doit-t-on voter pour ces mêmes personnes ? Je crois que les comoriens commettrons une erreur que nous regretterons à jamais car ces hommes n’étaient pas à la hauteur de satisfaire les besoins quotidiens de la population comorienne. Ainsi donc, nous devons sanctionner les candidats du pouvoir aux élections présidentielles et des Gouverneurs dans les urnes le 10 avril 2016 si nous aimons notre pays.