Une longévité politique, synonyme de compétences : Mon choix envers Mamadou est un choix de raison partant du principe que le pays n’a pas...
Une longévité politique, synonyme de compétences :
Mon choix envers Mamadou est un choix de raison partant du principe que le pays n’a pas besoin d’être livré de nouveau à un poète rêveur aux discours lyriques sans tête ni colonne vertébrale.
Comme rhétorique développée par les adversaires de Mamadou pour lui nuire politiquement, revient souvent celle relative à sa longévité politique.
Cet argument est incontestable car effectivement, Mamadou a servi plusieurs régimes, depuis le feu Président Abdallah à l’actuel.
Mais à cette époque, rappelez-vous, l’intéressé s’était imposé du fait de ses compétences, de son expertise et de ses conseils techniques. Il faut dire que dans les années 80, le pays souffrait d’un déficit de compétences de haut niveau. Devant un contexte aussi favorable, Mamadou qui n’avait aucune revendication politique hostile au régime Abdallah avec de surcroit l’adoubement du feu Président TAKI, il a pleinement joué la carte de l’expert en s’imposant dans le cercle du pouvoir avant d’habiller sur le tard les habits d’un vrai politique.
Si tel n’était pas le cas, pourquoi Mamadou serait le seul parmi ses amis politiques à connaître une telle longévité dans sa carrière politique ?
Tous ceux qui jouaient la carte politique (Omar Tamou, Said hassane said hachim, Mroudjaé, KEMAL etc) ont tous été balayés de la scène politique par la force des alternances. Tout ceci pour dire que la véritable carrière politique de Mamadou n’a démarré qu’après la mort de TAKI.
Pour ne citer qu’un exemple, Mamadou est un des rares hommes politiques du pays à être sollicité par les ONG en tant que consultant pour pondre des rapports sur des sujets techniques. Cela a été possible du fait de son positionnement en tant que technicien expert.
Sans vouloir exonérer les ministres de leurs responsabilités respectives, il faut que chacun comprenne que dans un régime présidentiel, les vraies manettes sont détenues par le cercle du président. Un directeur de cabinet du président pèse lourd qu’un ministre. Le champ d’action d’un ministre est très limité dès lors qu’il n’a pas l’oreille du président.
Il a certes des marges d’actions pour amorcer une dynamique positive pour marquer son empreinte mais avec des limites.
Mamadou a essayé d’imprimer sa marque de fabrique en s’affirmant comme le ministre le plus en phase avec les questions économiques. Il a montré son obsession à engager son pays dans une logique de désendettement vis à vis de ses partenaires financiers.
C’est un choix difficile politiquement dans la mesure où cela suppose des restrictions budgétaires et le gel de recrutement de nouveaux fonctionnaires. Ce choix courageux entraine fatalement une chute de popularité dans l’opinion puisqu’il est synonyme de sacrifices douloureux.
Cependant, le gain est énorme lorsqu’on raisonne en termes de durée car une politique de désendettement et de rigueur budgétaire permet au pays de recouvrer une crédibilité vis à vis de ses bailleurs et surtout d’accéder à des possibilités de prêts bancaires pour lancer des nouveaux chantiers d’investissement.
Tous les Comoriens sont en droit de se révolter et d’exiger des comptes vis à vis des politiques qui ont exercé des responsabilités politiques dans ce pays. Le candidat Mamadou ne doit pas à échapper à cette règle.
On ne peut pas se satisfaire de cette crise énergétique qui paralyse notre économie, ni de la dégradation de notre système de santé publique, de notre politique éducative et de notre aménagement de territoire. Ces secteurs clés sont dans un piteux état.
Ce triste bilan ne peut pas être celui d’un seul homme. Il est nettement partagé par les politiques, la société civile, les notables et plus principalement les présidents successifs qui avaient la responsabilité historique d’impulser un virage politique et culturel pour tourner la page.
Au lieu de cela, tout le monde s’en est accommodé de la situation.
C’est pourquoi, la facilité accusatrice dans laquelle tout le monde est tombé en laissant croire que Mamadou est le bourreau de ce pays relève de l’amnésie et de l’hypocrisie politique quand on sait que le rôle central qu’ont joué dans ce pays ses adversaires politiques (AZALI, SAMBI, FAHMI, MOUIGINI).
Dans une conjoncture internationale extrêmement complexe où la communauté internationale s’échine à trouver des solutions au drame des migrants, au conflit Syrien et Libyen, celle-ci accorderait peu d’importance à un nouveau foyer de conflit Comorien où l’on sait que l’unique enjeu est la captation du pouvoir à des fins personnelles.
La communauté internationale a des dossiers aussi brûlants et urgents à résoudre au lieu d’user de son énergie à gérer des querelles politiques partisanes.
Lorsque nous voyons des leaders politiques coalisés par simple opportunisme politique, je nous dis que nous sommes devant un vrai danger. Ce mouvement de fronde n’a d’autre ambition que de plonger le pays dans le chaos et l’incertitude afin de justifier une prise de pouvoir par la force.
Ceux qui utilisent de telles méthodes par simple tactique politicienne commettent une faute morale et historique grave puisque visiblement ils n’ont pas tiré les leçons du chaos politique et économique dans lequel le pays était plongé avec la crise séparatiste d’Anjouan.
De ce point de vue, je crois que Mamadou fort de son expérience, de son réseau d’experts nationaux et internationaux mais aussi des leçons tirées de ses échecs, est capable de garantir la stabilité et de fixer un cap économique et politique cohérent et crédible.
Un soutien massif au candidat le plus expérimenté, le plus cohérent en termes de projet de politique est impératif pour une légitimité Présidentielle claire et indiscutable.
Mr. SAID ALI
Mon choix envers Mamadou est un choix de raison partant du principe que le pays n’a pas besoin d’être livré de nouveau à un poète rêveur aux discours lyriques sans tête ni colonne vertébrale.
Comme rhétorique développée par les adversaires de Mamadou pour lui nuire politiquement, revient souvent celle relative à sa longévité politique.
Cet argument est incontestable car effectivement, Mamadou a servi plusieurs régimes, depuis le feu Président Abdallah à l’actuel.
Mais à cette époque, rappelez-vous, l’intéressé s’était imposé du fait de ses compétences, de son expertise et de ses conseils techniques. Il faut dire que dans les années 80, le pays souffrait d’un déficit de compétences de haut niveau. Devant un contexte aussi favorable, Mamadou qui n’avait aucune revendication politique hostile au régime Abdallah avec de surcroit l’adoubement du feu Président TAKI, il a pleinement joué la carte de l’expert en s’imposant dans le cercle du pouvoir avant d’habiller sur le tard les habits d’un vrai politique.
Si tel n’était pas le cas, pourquoi Mamadou serait le seul parmi ses amis politiques à connaître une telle longévité dans sa carrière politique ?
Tous ceux qui jouaient la carte politique (Omar Tamou, Said hassane said hachim, Mroudjaé, KEMAL etc) ont tous été balayés de la scène politique par la force des alternances. Tout ceci pour dire que la véritable carrière politique de Mamadou n’a démarré qu’après la mort de TAKI.
Pour ne citer qu’un exemple, Mamadou est un des rares hommes politiques du pays à être sollicité par les ONG en tant que consultant pour pondre des rapports sur des sujets techniques. Cela a été possible du fait de son positionnement en tant que technicien expert.
Dans un régime présidentiel, un ministre est un exécutant :
Sans vouloir exonérer les ministres de leurs responsabilités respectives, il faut que chacun comprenne que dans un régime présidentiel, les vraies manettes sont détenues par le cercle du président. Un directeur de cabinet du président pèse lourd qu’un ministre. Le champ d’action d’un ministre est très limité dès lors qu’il n’a pas l’oreille du président.
Il a certes des marges d’actions pour amorcer une dynamique positive pour marquer son empreinte mais avec des limites.
Mamadou a essayé d’imprimer sa marque de fabrique en s’affirmant comme le ministre le plus en phase avec les questions économiques. Il a montré son obsession à engager son pays dans une logique de désendettement vis à vis de ses partenaires financiers.
C’est un choix difficile politiquement dans la mesure où cela suppose des restrictions budgétaires et le gel de recrutement de nouveaux fonctionnaires. Ce choix courageux entraine fatalement une chute de popularité dans l’opinion puisqu’il est synonyme de sacrifices douloureux.
Cependant, le gain est énorme lorsqu’on raisonne en termes de durée car une politique de désendettement et de rigueur budgétaire permet au pays de recouvrer une crédibilité vis à vis de ses bailleurs et surtout d’accéder à des possibilités de prêts bancaires pour lancer des nouveaux chantiers d’investissement.
La longévité dans l’exercice du pouvoir produit des mécontentements :
Tous les Comoriens sont en droit de se révolter et d’exiger des comptes vis à vis des politiques qui ont exercé des responsabilités politiques dans ce pays. Le candidat Mamadou ne doit pas à échapper à cette règle.
On ne peut pas se satisfaire de cette crise énergétique qui paralyse notre économie, ni de la dégradation de notre système de santé publique, de notre politique éducative et de notre aménagement de territoire. Ces secteurs clés sont dans un piteux état.
Ce triste bilan ne peut pas être celui d’un seul homme. Il est nettement partagé par les politiques, la société civile, les notables et plus principalement les présidents successifs qui avaient la responsabilité historique d’impulser un virage politique et culturel pour tourner la page.
Au lieu de cela, tout le monde s’en est accommodé de la situation.
C’est pourquoi, la facilité accusatrice dans laquelle tout le monde est tombé en laissant croire que Mamadou est le bourreau de ce pays relève de l’amnésie et de l’hypocrisie politique quand on sait que le rôle central qu’ont joué dans ce pays ses adversaires politiques (AZALI, SAMBI, FAHMI, MOUIGINI).
La faiblesse de l’opposition comme alternative politique nous condamne à un soutien franc mais exigeant aux cotés de Mamadou :
Dans une conjoncture internationale extrêmement complexe où la communauté internationale s’échine à trouver des solutions au drame des migrants, au conflit Syrien et Libyen, celle-ci accorderait peu d’importance à un nouveau foyer de conflit Comorien où l’on sait que l’unique enjeu est la captation du pouvoir à des fins personnelles.
La communauté internationale a des dossiers aussi brûlants et urgents à résoudre au lieu d’user de son énergie à gérer des querelles politiques partisanes.
Lorsque nous voyons des leaders politiques coalisés par simple opportunisme politique, je nous dis que nous sommes devant un vrai danger. Ce mouvement de fronde n’a d’autre ambition que de plonger le pays dans le chaos et l’incertitude afin de justifier une prise de pouvoir par la force.
Ceux qui utilisent de telles méthodes par simple tactique politicienne commettent une faute morale et historique grave puisque visiblement ils n’ont pas tiré les leçons du chaos politique et économique dans lequel le pays était plongé avec la crise séparatiste d’Anjouan.
De ce point de vue, je crois que Mamadou fort de son expérience, de son réseau d’experts nationaux et internationaux mais aussi des leçons tirées de ses échecs, est capable de garantir la stabilité et de fixer un cap économique et politique cohérent et crédible.
Un soutien massif au candidat le plus expérimenté, le plus cohérent en termes de projet de politique est impératif pour une légitimité Présidentielle claire et indiscutable.
Mr. SAID ALI