Communiqué de presse Pour diffusion immédiate Mutsamudu, le 11 mars 2016 Encore une grève infondée qui cloue nos avions au sol ...
Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate
Mutsamudu, le 11 mars 2016
Encore une grève infondée qui cloue nos avions au sol
Mercredi 09 mars dernier, les vols ont été fortement perturbés par la fermeture de certains aéroports de l’archipel dû à une grève du personnel aéroportuaire. L’histoire se répète ce vendredi 11 mars, cette fois-ci uniquement à l’aéroport de Ouani (Anjouan). Ce mouvement de grève fait suite à la publication de l’arrêté interministériel N° 16/014/MFEBICEP/Cab et N° 16/009/MPTPNTIC-TT/Cab en date du 03 mars 2016 portant sur l’annulation de la taxe internationale appliquée sur les vols à destination de Mayotte.
Crédit photo A.M |
Certains grévistes pour motiver leurs agissements, ont évoqué le non-paiement des taxes internationales par la compagnie Int’Air Iles. Une allégation complètement infondée, au vu de l’état de nos comptes à jour, parfois même en avance, auprès des instances aéroportuaires, en totale conformité avec la législation comorienne. La compagnie Int’Air Iles a toujours payé des taxes nationales pour ses vols à destination de Mayotte. A plusieurs reprises contesté, ce positionnement est pourtant légitime au vu de la Constitution du pays. La constitution de l’Union des Comores, dans son article 1er alinéa 1, stipule que : « L'Union des Comores est une République, composée des îles autonomes de Mwali (Mohéli), Maoré (Mayotte), Ndzuwani (Anjouan), N'gazidja (Grande Comore)».
L’arrêté interministériel daté du 03 mars 2016, conformément à la constitution de l’Union des Comores, clarifie la position gouvernementale sur la question épineuse des taxes internationales vers l’île de Mayotte. Un alinéa 2 est donc inséré à l’article 1er du précédent arrêté interministériel (N° 12/034/VP-MFEBICEP/Cab et N°12- 013/MPTNTIC-TT/Cab) daté du 05 avril 2012, rédigé comme suit : « Article 1er alinéa 2 : au sens du présent arrêté est vol national le déplacement par voie aérienne, par une entreprise de transport aérien de droit comorien, des passagers ou de fret par d’un point à un autre du Territoire de l’Union des Comores telle qu’elle est définie à l’article 1er alinéa 1 de la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001 révisée ».
Comment un arrêté interministériel, conjointement signé par la ministre des Finances et le ministre des Transports, publié au journal officiel de l’Union des Comores, peut-il faire l’objet d’un tel scénario ? La perte économique est considérable pour notre compagnie, mais pas plus que le désagrément causé à nos fidèles passagers. Nous tenons à présenter nos sincères excuses à nos clients, qui sont les premiers touchés par ces perturbations. La compagnie Int’Air Iles condamne avec la plus grande fermeté ces agissements, et espère que des mesures adéquates seront prises à l’encontre des personnes responsable de la situation actuelle.