RÉQUISITOIRE Dans un peu moins d'une semaine, les Comores s'apprête à encore prendre une grande décision pour l'avenir d'un ...
RÉQUISITOIRE
Dans un peu moins d'une semaine, les Comores s'apprête à encore prendre une grande décision pour l'avenir d'un peuple qui n'a jamais été heureux. Ce n'est pas le pays qui fait les hommes, mais les hommes qui font le pays. Et pourtant...
La faillite de nos dirigeants respectifs est limpide. A l'ignorance, succèdent la mauvaise foi, la haine, la déshumanisation.
Pendant que nos politiques n'ont aucune réponse contre la faim, la maladie, l'électricité, l'eau, ils so...nt un chapelet à s'entredéchirer pour la course au pouvoir.
Ceux qui ont goûté le pouvoir sont autant gourmands que ceux qui aspirent aller s'enrichir à leur tour. La Haute fonction de l'Etat étant un sésame inépuisable tant qu'il reste une dose de sang dans le corps de la population.
La fierté nationale appartient à un passé lointain, c'était l'affaire des incultes de la période coloniale à l'indépendance à la "con".
Qui des Chefs d'Etat comoriens a été ou est sensible à la misère, à la mort et aux assassinats par empoisonnement dû à des aliments congelés/décongelés? la stratégie des terres brûlées à la Staline ou aux discours machiavéliques à la Hitler?
Ils sont là, toute génération confondue, comme des mouches, à guetter la moindre pourriture. Il nous entraîne au pays du tout possible où la nuit est interminable.
Le pays est atteint par un syndrome où les différentes maladies, les unes incurables que les autres génèrent d'autres maladies: soif de pouvoir, corruption, ignorance, haine, ruse, violence, injustice et désespoir...
Plus d'une personne me jugera de pessimiste pour noyer le poisson, d'autres d'atteinte aux autorités; et les pauvres victimes éternelles des humiliations, c'est à dire, le petit peuple me jetterons les premières pierres. "Ils sont mauvais, oui, mais ce sont les nôtre"! quelle bassesse!
Il y a une fin à tout et je crois fort. Je ne suis certainement pas le seul à faire cette analyse. Mais j'ai la conviction que je suis un des rares personnes à souhaiter que ce cycle infernal prend fin. Je crois à un réveil d'un peuple saoulé par la misère et l'indifférence qui sera réactif comme s'il n'avait rien à perdre. C'est ma quotidienne prière quoique le prix à payer.
Il y a aucun miracle pour un nouveau élan: un dirigeant qui fera de la justice sa pierre angulaire et du bonheur du peuple, sa raison d'être!
Messieurs les Présidents et gouverneurs, je vous hais!
Par BEN ALI
Dans un peu moins d'une semaine, les Comores s'apprête à encore prendre une grande décision pour l'avenir d'un peuple qui n'a jamais été heureux. Ce n'est pas le pays qui fait les hommes, mais les hommes qui font le pays. Et pourtant...
La faillite de nos dirigeants respectifs est limpide. A l'ignorance, succèdent la mauvaise foi, la haine, la déshumanisation.
Pendant que nos politiques n'ont aucune réponse contre la faim, la maladie, l'électricité, l'eau, ils so...nt un chapelet à s'entredéchirer pour la course au pouvoir.
Ceux qui ont goûté le pouvoir sont autant gourmands que ceux qui aspirent aller s'enrichir à leur tour. La Haute fonction de l'Etat étant un sésame inépuisable tant qu'il reste une dose de sang dans le corps de la population.
La fierté nationale appartient à un passé lointain, c'était l'affaire des incultes de la période coloniale à l'indépendance à la "con".
Qui des Chefs d'Etat comoriens a été ou est sensible à la misère, à la mort et aux assassinats par empoisonnement dû à des aliments congelés/décongelés? la stratégie des terres brûlées à la Staline ou aux discours machiavéliques à la Hitler?
Ils sont là, toute génération confondue, comme des mouches, à guetter la moindre pourriture. Il nous entraîne au pays du tout possible où la nuit est interminable.
Le pays est atteint par un syndrome où les différentes maladies, les unes incurables que les autres génèrent d'autres maladies: soif de pouvoir, corruption, ignorance, haine, ruse, violence, injustice et désespoir...
Plus d'une personne me jugera de pessimiste pour noyer le poisson, d'autres d'atteinte aux autorités; et les pauvres victimes éternelles des humiliations, c'est à dire, le petit peuple me jetterons les premières pierres. "Ils sont mauvais, oui, mais ce sont les nôtre"! quelle bassesse!
Il y a une fin à tout et je crois fort. Je ne suis certainement pas le seul à faire cette analyse. Mais j'ai la conviction que je suis un des rares personnes à souhaiter que ce cycle infernal prend fin. Je crois à un réveil d'un peuple saoulé par la misère et l'indifférence qui sera réactif comme s'il n'avait rien à perdre. C'est ma quotidienne prière quoique le prix à payer.
Il y a aucun miracle pour un nouveau élan: un dirigeant qui fera de la justice sa pierre angulaire et du bonheur du peuple, sa raison d'être!
Messieurs les Présidents et gouverneurs, je vous hais!