La situation comorienne ne peut se résoudre tant que la jeunesse ne s'implique à sa cause. Partout où la révolution ou le changement s&...
La situation comorienne ne peut se résoudre tant que la jeunesse ne s'implique à sa cause. Partout où la révolution ou le changement s'opèrent il a fallu un vœux conscient des jeunes qui n'acceptent pas que d'autres volent leurs dus et confisquent leur liberté par des artifices fabriqués par des sorciers.
Or, depuis 1999 années, depuis que la démocratie est ensanglantée par le coup d'état d'Azali rien n'y va dans ce pays. Personne ne peut dire autrement que ce militaire qui traînait dans l'armée par manque de conception n'a pas induit le devenir des Comores dans un chemin sans lendemain, celui des incapables aveugles de visions, et a ainsi trahi ce que peut être l'armée dans ce pays.
C'est dire qu'il est issu de la génération conduite à être édictée ce qu'elle doit faire, ainsi il a succombé à entraîner ce pays dans l’abîme pourvu qu'il soit Président.
Il est là, il se croit ne pas être autrement et ceux qui ont suivi ce chemin se croient encore s'épanouir de cette façon, Sambi s'engouffre aussi dans l'idée d’être président quitte à faire la bataille pour se faire chemin.
Azali n'avait aucun programme car il ne pensait pas devenir président mais vivre en se traînant dans les couloirs présidentiels. On se souvient de ses discours qu'il disait qu'il n'a aucun système à suivre son seul moyen est le pragmatisme, donc sans aucune base de système économique ou d’idéologie politique. Il a géré le quotidien des comoriens comme mon grand-père quand il se lève le matin avec la famille qui se traîne derrière lui à la longueur de la journée, sans aucune boussole
Son successeur ne peut faire autrement, lui le mentor iranien un chiite croyant que le mensonge est la gestion politique de tout un peuple. Le tour est joué une personnalité qui sait appeler dieu non pas en comorien mais en arabe, et avec lui le comorien a trouvé le fruit d'Aden sans aller au paradis et sans mourir, il s'accroche à la parole divine récitée sans support de papier, et il s'accroche sans colle Latex qu'importe la traduction
Vint l'âge d'Iklilou qui n'a aucun mot à dire que s’il n’est pas l'obligation de dire le mot édicté par ses conseillers qui eux n'en savent pas plus ce qu'il y a à dire car personne n'est maître de ce qu'il doit dire ou faire.
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Voilà un pays qu'i s'évolue parce que les jours passent et les nuits se suivent, dans un pays qui même sans président les années peuvent s'écouler sans calendrier, et où les plantes n'ont pas besoin d'être arrosées et ou les personnes peuvent mourir sans souci sans que le sort divin ne soit mis en cause.
Voilà un pays où un président conscient de ses fonctions a été tué par des mercenaires et le peuple au lieu d'en pleurer à un des leurs a dansé aux éclats de rires. Aujourd'hui personne ne peut être candidat en posant un diagnostic de ce qu'il nous arrive en réalité.
Pour les jeunes, le problème ce n'est pas seulement la pensée économique mais le constat d'un pays en dérive où ceux qui sont riches n'ont jamais travaillé et ne se sont jamais mis à l'œuvre pour devenir, et où les travailleurs sont des mendiants du matin au soir pendant des années.
Cette année encore on aurait cru que les cieux vont tomber sur nos têtes par la volonté de celui qui par les paroles divines troussait sa robe verte couleur de l'islam pour nous faire croire et faire croire à ses fidèles porteurs du mensonge qu'il allait être candidat et que son programme se base sur des voitures volantes et ses fabriques de petits paradis touristiques, mais dieu a fait autrement il s'est éclipsé sans tuer aucune mouche alors qu'il aurait prévenu de battre la terre rouge du sang pour être président en 2016 voilà qu'il choisit un plan B en la personne de celui qu'il se croit tout devoir savoir par sa naissance. Il est parmi les candidats mais ne propose rien il doit parler s'il a autorisation de son mentor. Notre candidat est devenu une girouette et sera manipulé de la sorte jusqu'à la fin de la campagne.
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Khalifa Saindou
