La volonté d'apprendre et de réussir n'a pas de limite. Donnons la chance aux défavorisés de prendre en main leurs destins. La ...
La volonté d'apprendre et de réussir n'a pas de limite. Donnons la chance aux défavorisés de prendre en main leurs destins.
La mise en place de collèges et lycées techniques et professionnels en pôles régionaux est un pas pour donner une deuxième chance aux enfants déscolarisés d'apprendre un métier et donc de trouver un travail plus facilement ou créer leurs propres emplois.
La création d'une taxe d'apprentissage payable par les grandes sociétés et d'une TVA généralisée aux biens, prestations de service et aux capitaux financiers dormants constitue une voie pour augmenter les recettes fiscales qui permettaient de dégager à terme des marges de manœuvre financière permettant de financer les investissements publics y compris l'éducation nationale, la santé et la rénovation des infrastructures de base dont les secteurs de l'eau, de l'électricité et des transports. Cela implique une stratégie nouvelle pour augmenter le taux de recouvrement des ressources publiques, l'élargissement de l'assiette avec une politique pédagogique et progressive d'intégration du secteur informel dans l'économie formelle.
La constitution d'un fonds national de développement des infrastructures avec une agence dédiée serait un atout pour poser les bases d'un développement économique réel et durable. Cela suppose l'intensification de la lutte contre la corruption et l'impunité, la Promotion d'une justice exemplaire et la transparence de la gestion des deniers publics à tous les niveaux. La valorisation des économies numérique, marine et touristique sans négliger la stimulation de la production locale "Made in Comoros" constitue un chantier d'avenir pour assurer un véritable décollage économique. Bien entendu, sans une volonté réelle des gouvernants, les chantiers de développement ne seraient que des politiques d'affichage. Et le choix des compétences avérées pour mener à bien de telles missions est primordial.
Par Darchari Mikidache, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
