2016 sera une année d’élection présidentielle dans l’archipel des Comores où la présidence, attribuée alternativement à chaque île, est tou...
2016 sera une année d’élection présidentielle dans l’archipel des Comores où la présidence, attribuée alternativement à chaque île, est tournante tous les 5 ans. L’an prochain, c’est la Grande Comore qui doit accéder aux affaires d’Etat : les primaires pour désigner les 3 candidats finaux parmi les 25 actuellement en lice auront lieu fin février et le scrutin présidentiel sera organisé en avril.
Photo d'archives |
C’est dans cette optique qu’Achiraf Said Hachim, tête de file du parti de l’opposition Cadim et ancien ministre de l’Intérieur, est venu à la Réunion rencontrer la communauté comorienne de l’île.
Hier, il organisait une rencontre avec les militants de son parti à l’hôtel le Saint-Denis.
A 72 ans, c’est la première fois qu’Achiraf Said Hachim, qui se définit comme un gaulliste, se présente à l’élection présidentielle.
« La diaspora ne peut pas voter, mais il est important qu’elle reste informée de l’actualité du pays. Si je suis élu, je proposerai une refondation constitutionnelle car le pouvoir tournant ne permet pas le développement : le président ne devrait pas pouvoir s’approprier le pays. Je souhaite aussi impliquer la diaspora de France et d’ailleurs. Elle devrait être représentée dans les institutions ce qui lui permettrait d’investir dans le pays. Enfin, je ne tolèrerai aucune division religieuse. Nous sommes un pays musulman tolérant et nous devons le rester », explique Achiraf Said Hachim.
E.M - Journal de l'Ile de la Réunion