Un agent de la direction des impôts de Ngazidja a été omis in extremis de la liste des états de paiement des salaires. Des manœuvres venant...
Un agent de la direction des impôts de Ngazidja a été omis in extremis de la liste des états de paiement des salaires. Des manœuvres venant de Soalihi Hamidi qui n’aurait pas hésité à annuler la signature du directeur des impôts, pour pouvoir insérer un jeune de son village Ntsaweni au détriment d’un autre de Salimani ya Hambou.
Selon des sources concordantes au sein de la direction des impôts de Ngazidja, l’ancien commissaire aux finances (suspendu de ses fonctions depuis le samedi 5 décembre, et assurant les affaires courantes jusqu’à nomination d’un autre), a coupé les vivres d’un agent aux impôts. Ce jeune de Salimani, qui n’a jamais bénéficié de salaire, pourtant contractuel depuis janvier 2015, a vu la chance lui sourire ce mois-ci (paiement octobre-novembre), sauf que Soalihi Hamadi, faiseur et défaiseur des rois, ne lui laissera pas en profiter.
Pendant ces derniers paiements, le jeune de Salimani fut intégré sur la liste des agents salariés. Pour la première fois depuis janvier. Comme dans toutes les républiques bananières, pendant les périodes électorales les recrutements de bric-à-brac deviennent monnaie courante. Ainsi, Mr Soalihi a inséré sur la liste un jeune de chez lui, au détriment d’un autre de Salimani. Ce qui est pire, selon toujours des sources concordantes et fiables, ce jeune de Ntsaweni n’a jamais mis ses pieds aux impôts. « Ni vu ni connu », précisent nos indignés informateurs sur place.
D’habitude, c’est le directeur général des impôts, Bacar Mdohoma, qui s’occupe des états des salaires. Sauf que cette fois-ci, pour arriver à ses fins, l’ancien commissaire n’aurait pas tenu compte des documents émanant de la DGI. Il aurait monté des siens propres sur lesquels il a inséré « son homme » et apposé sa signature. Reste à savoir si la trésorerie général va approuver ces documents « frauduleux » ou pas. En tout cas, nous avons essayé depuis hier à joindre Mr Soalihi, en vain. La victime, ce jeune de Salimani, n’a pipé mot lorsqu’on a réussi à le contacter. A suivre.....