A mes Chers Compatriotes, La démocratie est d'abord le respect des règles constitutionnelles et de ce fait les dernières péripétie...
A mes Chers Compatriotes,
La démocratie est d'abord le respect des règles constitutionnelles et de ce fait les dernières péripéties relatives à la prochaine présidentielle aux Comores sont édifiantes. Le candidat Sambi a fait sans vergogne la démonstration d'un caractère factieux. Il n'est pas inutile de rappeler qu'il entendait se présenter au titre de la Grande Comore après avoir été élu au titre d'Anjouan et que sa candidature avait été rejetée par la plus haute des institutions de l'archipel. Pire encore, malgré ces camouflets répétés il ne baissait pas pavillon, la communauté internationale s'était saisi de l'affaire et l’ancien Président tanzanien Kikwete chargé par l'Union Africaine de ce dossier délicat avait conclu sans ambiguïté que la candidature de Sambi était irrecevable.
L'esprit et la lettre de la Constitution des Comores étaient sans équivoque. Toute personne douée de raison se serait retirée toute honte bue. Tout démocrate se serait excusé, aurait pris conscience qu'il s'engageait envers et contre tous sur un chemin infernal. Mais l'enfer ne fait pas peur à Sambi. A la surprise générale il a déclaré que ce refus qu'on opposait à sa candidature représentait « le jour le plus sombre de l'histoire des Comores! », en d'autre terme le respect de la loi et de la constitution ne valent à ses yeux que du mépris. Il le dit sans vergogne « sans moi, c’est le déluge ! », cet exemple est tout simplement un scandale. C'est un comportement de vaurien qui doit être nommé comme tel, la fonction présidentielle mérite autre chose, notre jeunesse mérite d'autres idéaux que l'irrespect à l'égard d'une loi et à forte raison la loi fondamentale, sans laquelle l'homme perd son âme et un homme qui perd son âme devient une bête!
Il est vrai que par le passé, Sambi à la tête de l'Etat est une démonstration éhontée d'actes délictueux, d'enrichissement illicite, de détournements systématiques des recettes de l'Etat et d'absence de principes moraux. Personne ne peut oublier qu'il a vendu les passeports avec la duplicité des élus corrompus car il aimait le bruit des pièces qui emplissaient sa cassette personnelle. Nous savons aussi qu'il est toujours à l'affut de la bonne affaire et du moindre sou. La cupidité est pourtant un crime pour un homme politique. Il faudra bien qu'un jour, il soit jugé pour ses crimes et délits économiques, qu'il rende au peuple les biens mal acquis! L'histoire rattrape toujours les voleurs, c'est une question de temps mais aux Comores le temps est compté car la pauvreté de notre population ne permet pas qu'on laisse impunis des crimes aussi massifs. Les experts de tout bord évaluent les sommes volées à plus de 70 milliards de francs comoriens. C'est impressionnant ! C'est inacceptable !
Sambi est passé maitre dans l'art de mentir, le verbe n'a pas de secret pour lui. Il cache une promesse non tenu par une nouvelle qui éveille un espoir pour un autre avenir. Mais ce qui est pire dans tout ça, c'est que dans le même temps, il instille dans notre pays une division dangereuse de la religion, à petites doses régulières (qui lui étaient assurément rémunérées ). Des Comores, il nie les traditions islamiques de tolérance héritées de l'Imam Al-Cha'afi pour faire au Chiisme une place de choix, en promouvoir l'exercice de façon systématique. Toutes les religions ont droit à un exercice libre mais les dérives doivent aussi être combattues et l'attention de chacun attirée sur les dangers de voir demain les Comores devenir une plate forme d'exportation du Chiisme vers les pays de l'Océan Indien et de l'Afrique de l'Est. Le prix à payer pour ces dérives serait celui de la paix, de la cohésion nationale et au final celui de la liberté. Rien ne le justifie alors que les principes harmonieux et tolérants du chafiisme sont ceux du respect universel.
Comment pourrait on accepter la division religieuse alliée aux plus basses turpitudes! Comment pourrait on accepter que le champion de ces actes immoraux se vante de condamner le respect du droit et traite en dérision la Constitution, la Loi Fondamentale pour tout homme qui se respecte.
Sambi est hors du jeu présidentiel mais ça ne signifie pas pour autant qu'il n'est pas hors d'état de nuire. Il sait que ses actes seront jugés demain, il veut retarder l'échéance et c'était sans doute là une des raisons de sa rage à se présenter, comme il ne peut plus le faire directement il fait appel à tous les stratagèmes pour contourner les dispositions qui l'ont définitivement écarté. Alors il a fait appel à un individu peu reluisant, un individu que chacun connaît pour avoir menti sur ses diplômes, en présentant des faux grossiers qui devraient lui valoir, qui lui vaudront un jour des poursuites judiciaires.
Chacun a reconnu Fahmi, qui se fait appeler Maître, un titre qu'il n'a aucun droit de porter, pas plus d'ailleurs sans doute que Sambi n'a droit à celui d'Ayatollah-oustadh ! Mais qu'importe, l'important est de paraître et de pouvoir ainsi se remplir les poches. Mais les comoriens doivent savoir que Fahmi n'est que l'âme damnée de Sambi, unis dans un pacte quasi satanique pour tirer du pays des richesses à leur seul profit.
N'ayant pas le pouvoir d'agir directement Sambi entend le faire par procuration par le fourbe Fahmi. Son entourage immédiat prend un malin plaisir à déclarer "qu'en politique point de moralité, le pouvoir s'acquiert aussi par la ruse et le mensonge, l'intérêt personnel est de l'ordre du pragmatisme. " Ces personnes ne ressentent aucune empathie pour les victimes de leurs crimes, les faibles et les opprimés. Ils sont naturellement les ennemies de la nation et de la jeunesse des Comores, qui doivent s'approprier et s'élever pour dire NON à ces dangereux aventuriers. Ce personnage de Fahmi, aussi machiavélique qu'il est, tout en sachant que la candidature de son associé serait rejeté, se voyait adouber de la succession du Ayatollah-Oustadh et investie déjà pour devenir le Calife des Califes. Le miracle aura opéré pour un parti politique n'ayant qu'un seul élu.
Les comoriens aussi le rejetteront comme tous ceux qui les ont approchés de prés et qui ont compris le jeu sordide qui est le leur et les ont fuis: Idi Nadhoim, Maître Said Larifou et Achirafi Said Hachim étaient jadis proches de Sambi, et refusent aujourd'hui de lui être assimilé et ce n'est pas sans raison.
La paix, la cohésion nationale, l'harmonie religieuse, la bonne gouvernance, la lutte contre la pauvreté et le développement sont les défis que les Comores doivent relever pour offrir la dignité à leur jeunesse qui n'en peut plus d'attendre son avenir. C'est pourquoi les comoriens condamnent dans les mots avant de
de donner la parole à la justice. Sambi n'y pourra rien le peuple a la parole, il ne veut plus de ses aventures que ce soit avec lui ou par proxy interposé.
Sauvons les Comores ! Comores YesWeCan !
Saïd HILALI