Le poste de président de la République n'aura jamais été autant convoité comme cette fois-ci. Vingt cinq personnes ont officialisé leur ...
Le poste de président de la République n'aura jamais été autant convoité comme cette fois-ci. Vingt cinq personnes ont officialisé leur candidature mais en réalité, ils sont 100 candidats dont 50 à Ngazidja pour cette élection primaire si on fait référence aux vice-présidents.
Alors que les Comoriens sont appelés aux urnes le 21 février 2016, leur choix ne semble pas être facile et dans le fond que dans le forme. Avec 25 candidats et 75 vice-présidents dont 25 à Ngazidja, les comoriens auront du mal à choisir entre Ami, frère ou sympathisants du parti voir même un ressortissant de la région ou de la ville ou village puisque tout le mondé est concerné a cette élection. Bien que l’abondance de candidats soit une habitude qui ne manque jamais de faire sourire les habitants, mais cette fois-ci, l’épidémie connue de tous, à chaque annonce d'élection est encore pire. Toutes les régions ont au moins un candidat et des vice-présidents, voire même, des régions ou villes qui ont plus de deux candidats notamment Mbeni, Moroni et Mitsamihouli que chacune a 3 candidats et Iconi, Ntsoudjini 2 candidats chacun. Dans, les régions, le choix semble aussi compliqué d’autant plus que le nombre des vice-présidents est égale au nombre de candidats au présidentielle qu’au poste de gouverneur.
A l'issue d’une élection primaire qui sera organisé uniquement à Ngazidja, la balle est désormais aux électeurs de Ngazidja qui choisiront les trois candidats du second tour. L’enjeu du scrutin s'annonce particulièrement serré, pas seulement dans les duels des candidats mais aussi sur triangulaires des vice-présidents et la quadrangulaire des gouverneurs et prédire un résultat semble hasardeux car le choix de voter un gouverneur pourrait être différent du choix du vote du président pour la même personne. Sur le terrain, on peu constater le discrédit qui frappe le discours politique et le scepticisme des populations face aux promesses de campagne.
On se méfie de celui qui les a au moins une fois trompés. L’enjeu de taille de cette élection, est que les candidats ne sont plus sur de pouvoir gagner dans leur régions. L'argent sera malheureusement toujours au cœur des élections. Pour tenter d'y voir plus clair, l’analyse repose sur les enjeux par région surtout sur deux axes : une analyse électorale qui permet de dessiner le profil du candidat, et une analyse des intentions de vote des électeurs qui voteront pour l’argent ou pour l’enfant de la région, mon frère ou mon ami. Mais pour le moment les électeurs ont du mal à se prononcer car aucun candidat ne répond au profil voulu par la population. L’engouement n’est plus, si l’essentiel est de voter pour le droit et non voter pour un changement.
Paradoxalement, beaucoup ne se sont pas inscrits sur les listes électorales et ne disposent pas des cartes électorales. L’opération de recensement de rattrapage lancée par la CENI n’a pas drainé grand monde. Au final, sur une population de plus de 800 000 d’habitants, le corps électoral n’en compte que 300 910 d’inscrits. De ce fait, le nouveau président pourrait être élu par le un tiers de la population puisque la moitié de la population n’est pas recensé.
Nakidine Hassane
Alors que les Comoriens sont appelés aux urnes le 21 février 2016, leur choix ne semble pas être facile et dans le fond que dans le forme. Avec 25 candidats et 75 vice-présidents dont 25 à Ngazidja, les comoriens auront du mal à choisir entre Ami, frère ou sympathisants du parti voir même un ressortissant de la région ou de la ville ou village puisque tout le mondé est concerné a cette élection. Bien que l’abondance de candidats soit une habitude qui ne manque jamais de faire sourire les habitants, mais cette fois-ci, l’épidémie connue de tous, à chaque annonce d'élection est encore pire. Toutes les régions ont au moins un candidat et des vice-présidents, voire même, des régions ou villes qui ont plus de deux candidats notamment Mbeni, Moroni et Mitsamihouli que chacune a 3 candidats et Iconi, Ntsoudjini 2 candidats chacun. Dans, les régions, le choix semble aussi compliqué d’autant plus que le nombre des vice-présidents est égale au nombre de candidats au présidentielle qu’au poste de gouverneur.
Photo ©Ahmed Madani |
A l'issue d’une élection primaire qui sera organisé uniquement à Ngazidja, la balle est désormais aux électeurs de Ngazidja qui choisiront les trois candidats du second tour. L’enjeu du scrutin s'annonce particulièrement serré, pas seulement dans les duels des candidats mais aussi sur triangulaires des vice-présidents et la quadrangulaire des gouverneurs et prédire un résultat semble hasardeux car le choix de voter un gouverneur pourrait être différent du choix du vote du président pour la même personne. Sur le terrain, on peu constater le discrédit qui frappe le discours politique et le scepticisme des populations face aux promesses de campagne.
On se méfie de celui qui les a au moins une fois trompés. L’enjeu de taille de cette élection, est que les candidats ne sont plus sur de pouvoir gagner dans leur régions. L'argent sera malheureusement toujours au cœur des élections. Pour tenter d'y voir plus clair, l’analyse repose sur les enjeux par région surtout sur deux axes : une analyse électorale qui permet de dessiner le profil du candidat, et une analyse des intentions de vote des électeurs qui voteront pour l’argent ou pour l’enfant de la région, mon frère ou mon ami. Mais pour le moment les électeurs ont du mal à se prononcer car aucun candidat ne répond au profil voulu par la population. L’engouement n’est plus, si l’essentiel est de voter pour le droit et non voter pour un changement.
Paradoxalement, beaucoup ne se sont pas inscrits sur les listes électorales et ne disposent pas des cartes électorales. L’opération de recensement de rattrapage lancée par la CENI n’a pas drainé grand monde. Au final, sur une population de plus de 800 000 d’habitants, le corps électoral n’en compte que 300 910 d’inscrits. De ce fait, le nouveau président pourrait être élu par le un tiers de la population puisque la moitié de la population n’est pas recensé.
Nakidine Hassane