La prise en compte des impératifs de développement des pays du Sud dans le cadre des négociations en cours à la conférence internationale Co...
La prise en compte des impératifs de développement des pays du Sud dans le cadre des négociations en cours à la conférence internationale Cop 21 pour limiter le réchauffement climatique à 2° C implique de trouver des financements pérennes et novateurs. Dans la mesure où la responsabilité historique dans le réchauffement climatique revient majoritairement aux pays développés, il est essentiel de promouvoir une justice climatique comme l'a si bien évoqué le premier Ministre indien, M. Narendra Midi dans une tribune au Financial Times. Selon ce dernier, "le principe de responsabilité s communes mais différenciées doit être la base de notre entreprise collective".
Sans financements pour accompagner les pays en développement en particulier ceux du continent africain, les accords qui pourraient être signés risquent d'être une forme d'affichage diplomatique. Certes, la France via son président François Hollande envisagé de débloquer près de 2 milliards d'euros à cet effet pour donner l'exemple et donner une impulsion salutaire pour réussir cette initiative pour les pays africains. Cet engagement devra être concrétisé avec la mise en place d'une agence panafricaine de promotion et de mise en œuvre des politiques publiques pour faire face au changement climatique en Afrique.
Un plan pluriannuel de mise en œuvre devrait être appliqué. De même, l'effort financier pour aider les pays en développement en particulier les pays à risque devra être accru et partagé par les grandes puissances mondiales et les pays riches en particuliers les pays pétroliers. La vigilance des négociateurs est requise pour réussir les objectifs collectifs pour la sauvegarde de la planète. Certes, un financement de 16 milliards de dollars est annoncé pour le continent africain d’ici 2020. Néanmoins, si celui-ci est réellement débloqué, il reste insuffisant. Un programme international de transfert des technologies en particulier les énergies propres et une formation adéquate à des coûts accessibles devra être mis sur pied.
Darchari MIKIDACHE, Président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
@MIKIDACHE
Sans financements pour accompagner les pays en développement en particulier ceux du continent africain, les accords qui pourraient être signés risquent d'être une forme d'affichage diplomatique. Certes, la France via son président François Hollande envisagé de débloquer près de 2 milliards d'euros à cet effet pour donner l'exemple et donner une impulsion salutaire pour réussir cette initiative pour les pays africains. Cet engagement devra être concrétisé avec la mise en place d'une agence panafricaine de promotion et de mise en œuvre des politiques publiques pour faire face au changement climatique en Afrique.
Par Darchari MIKIDACHE, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)"
Un plan pluriannuel de mise en œuvre devrait être appliqué. De même, l'effort financier pour aider les pays en développement en particulier les pays à risque devra être accru et partagé par les grandes puissances mondiales et les pays riches en particuliers les pays pétroliers. La vigilance des négociateurs est requise pour réussir les objectifs collectifs pour la sauvegarde de la planète. Certes, un financement de 16 milliards de dollars est annoncé pour le continent africain d’ici 2020. Néanmoins, si celui-ci est réellement débloqué, il reste insuffisant. Un programme international de transfert des technologies en particulier les énergies propres et une formation adéquate à des coûts accessibles devra être mis sur pied.
Darchari MIKIDACHE, Président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
@MIKIDACHE