Elle a cru que c’était son intervention auprès du commissariat de Mamoudzou, à Mayotte, mardi dernier qui avait conduit à la découverte du c...
Elle a cru que c’était son intervention auprès du commissariat de Mamoudzou, à Mayotte, mardi dernier qui avait conduit à la découverte du corps de son fils le lendemain à Villeneuve-d’Ascq...
Mais ce qu’ignorait la maman d’El Anfani Abdallah, c’est que le CROUS (centre régional des œuvres universitaires et scolaires) avait prévu une campagne de désinsectisation à la résidence Galois, à la cité scientifique. C’est un agent d’entretien qui a découvert le Mahorais de 22 ans, probablement mort depuis plusieurs semaines.
L’autopsie a seulement permis d’affirmer qu’il est décédé seul, dans sa chambre universitaire fermée de l’intérieur. La grève de la police scientifique, cette semaine, a différé les analyses toxicologiques qui devraient identifier les causes de sa mort.
À Mayotte, la maman en est persuadée : son fils est mort de faim. Sans bourse, sans aucun revenu, sans inscription à la fac, affaibli par des problèmes psychologiques qui avaient conduit à son hospitalisation au printemps, El Anfani était très isolé. Sa mère avait déjà alerté les autorités mahoraises : sans nouvelles de son fils depuis un mois, elle avait signalé sa « disparition » le 27 juillet. La police avait procédé à une double vérification : les forces de l’ordre et une association de Mahorais avaient retrouvé le jeune homme « sain et sauf ». Ils n’ont pas eu le temps d’y retourner fin octobre…
Sur son île, ce département français à 8 000 km de Villeneuve-d’Ascq, El Anfani devient le symbole de la colère étudiante. Via les réseaux sociaux, des associations dénoncent le non-versement des bourses depuis la rentrée et le laxisme des autorités qui n’assureraient pas le suivi des Mahorais partis étudier en métropole. Par M.VDK.
Mais ce qu’ignorait la maman d’El Anfani Abdallah, c’est que le CROUS (centre régional des œuvres universitaires et scolaires) avait prévu une campagne de désinsectisation à la résidence Galois, à la cité scientifique. C’est un agent d’entretien qui a découvert le Mahorais de 22 ans, probablement mort depuis plusieurs semaines.
L’autopsie a seulement permis d’affirmer qu’il est décédé seul, dans sa chambre universitaire fermée de l’intérieur. La grève de la police scientifique, cette semaine, a différé les analyses toxicologiques qui devraient identifier les causes de sa mort.
À Mayotte, la maman en est persuadée : son fils est mort de faim. Sans bourse, sans aucun revenu, sans inscription à la fac, affaibli par des problèmes psychologiques qui avaient conduit à son hospitalisation au printemps, El Anfani était très isolé. Sa mère avait déjà alerté les autorités mahoraises : sans nouvelles de son fils depuis un mois, elle avait signalé sa « disparition » le 27 juillet. La police avait procédé à une double vérification : les forces de l’ordre et une association de Mahorais avaient retrouvé le jeune homme « sain et sauf ». Ils n’ont pas eu le temps d’y retourner fin octobre…
Sur son île, ce département français à 8 000 km de Villeneuve-d’Ascq, El Anfani devient le symbole de la colère étudiante. Via les réseaux sociaux, des associations dénoncent le non-versement des bourses depuis la rentrée et le laxisme des autorités qui n’assureraient pas le suivi des Mahorais partis étudier en métropole. Par M.VDK.