Depuis quelques mois la télévision nationale fait l'objet de critiques acerbes de la part de citoyens vivant au pays et dans la diaspor...
Depuis quelques mois la télévision nationale fait l'objet de critiques acerbes de la part de citoyens vivant au pays et dans la diaspora. Ce qui est pointé du doigt : la faible qualité technique des images, le manque de pertinence, de cohérence des programmes de la chaîne. Plus précisément les téléspectateurs ont l'impression d'être oubliés par les chargés de la programmation. Ils ne trouvent pas leur compte dans les émissions ou les programmes de fiction diffusés par l'ORTC.
Récemment des articles ont carrément appelé à se désabonner de la chaîne. La goutte d'eau a fait visiblement déborder le vase. En effet en plus de la faucheuse manie de servir de déversoir de propagandes pour régime en place, l'ORTC ne parvient même pas à couvrir un match.
La déception s'est répandue dans les rues de l'archipel lorsqu'il était devenu évident que le match Comores-Ghana ne serait pas diffusé. Alors même que celui-ci était joué à domicile chez nous.
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L'amateurisme de la chaîne nationale, incapable d'aligner des images potables et de proposer des programmes de divertissement, d'éducation dignes d'un pays, vient d'un manque évident de vision au sein de la direction.
Celle-ci va systématiquement dérouler l'excuse du manque de moyens. Mais tout professionnel de l'image, sait que les budgets peuvent s'adapter à la taille et la capacité des projets. Ortc ne peut pas fournir les mêmes programmes que CNN avec les mêmes exigences techniques. Mais il existe d'autres moyens d'y parvenir comme le font certaines télévisions africaines qui ont autant de moyens que nous.
Car il faut le dire l'ORTC a des moyens, limités mais elle en a.
A partir de là, l'on peut se demander si cette chaîne restera en l'état des années durant, encore, au risque de perdre tous ses abonnés, où réagira-t-elle ? Ce qui est sûr c'est que l'immobilisme de ses dirigeants, qui satisfont le pouvoir par leur béni-oui-ouisme n'ont aucune pression pour changer les choses.
Il est à craindre qu'un désabonnement massif est immédiat soit la seule option pour servir d'électrochoc dans cette situation.