Des voix, minoritaires pour l’instant, s’élèvent pour que les Comores quittent la zone océan Indien pour réintégrer ensuite une autre organ...
Des voix, minoritaires pour l’instant, s’élèvent pour que les Comores quittent la zone océan Indien pour réintégrer ensuite une autre organisation africaine. La faute à des Jeux des îles de l’océan Indien pleins de mésaventures aggravées par la décision du Comité international des jeux (CIJ) ayant jugé bon de confier l’organisation de l’édition 2019 à Maurice au grand dam des Comores. Maître Saïd Larifou, avocat franco-comorien et non moins leader du Rassemblement pour l’initiative et le développement de la jeunesse avertie (RIDJA), a fait part de son inquiétude face à une telle résolution.
«On fera tout pour que les Comores abritent ces jeux en 2019. De plus, Maurice n’a pas fait de demande de candidature. C’est une décision politiquement dangereuse car l’esprit olympique, sportif et fraternel n’est pas respecté», a-t-il déclaré le week-end dernier au Colbert à Antaninarenina. Pour rappel, le CIJ aurait avancé deux motifs : l’absence d’un représentant du gouvernement lors de la réunion en octobre dernier à La Réunion et l’insuffisance de moyens.
©Narivendze Komores |
«Personnellement, quitter la zone océan Indien n’est pas une option. Il ne fallait pas sanctionner administrativement les Comores mais il valait mieux répondre à la question : dans quel sens pouvait-on les aider pour organiser ces jeux. Et il y a d’autres formules. Les partenaires techniques tels que la Chine sont prêts à aider les Comores à construire le village olympique. Des artistes à l’image de Soprano ont déjà affiché leur volonté à parrainer l’évènement», a confié Saïd Larifou.
L’année prochaine, une pétition sera signée entre les différents responsables des îles sœurs pour que les Comores reprennent l’organisation des jeux des îles 2019. En attendant, l’équipe nationale comorienne recevra à domicile les Blackstars de Ghana au deuxième tour des éliminatoires du Mondial 2018. Cette rencontre se tiendra vendredi prochain à Mitsamiouli.
Rojo N.Les Nouvelles