Après les plaidoiries de Me Kamardine et Me Idriss, place au début des réquisitions du procureur qui rappelle que cette affaire donne lieu à...
Après les plaidoiries de Me Kamardine et Me Idriss, place au début des réquisitions du procureur qui rappelle que cette affaire donne lieu à un procès hors normes à Mayotte, par sa durée, par les dysfonctionnements graves au sein du GIR et la première enfant de Mayotte décédée par drogue dure.
« Trop d’indicateurs (20 pour le GIR) et l’absence de rigueur sont les ingrédients de cette catastrophe prévisible » précise-t-il dans sa réquisition.
Il détaille également les manquements du GIR :
- absence de cadre de procédural à la réception de la marchandise
- pas d’ouverture d’enquête
- analyse officieuse du produit à la va-vite, pas de pesage, pas d’écrit
- drogue pas mise en sécurité (enveloppe mise sur le bureau de Bouclet)
- pas de communication auprès du procureur
Le procureur en listant ces dysfonctionnements dit avoir envie de s’arracher les cheveux !
Il continue par expliquer le rapport de subordination des indicateurs avec Daniel Papa et soulève des zones d’ombre comme les tests qui ne permettent aucune certitude sur la nature du produit, les vérifications sur le question : est-ce que c’était bien de la cocaïne que Roukia avait consommé à Anjouan ou encore la difficulté à définir une date précise de la transaction avec Mathias Belmer.
Tout cela accable le GIR.
« Trop d’indicateurs (20 pour le GIR) et l’absence de rigueur sont les ingrédients de cette catastrophe prévisible » précise-t-il dans sa réquisition.
Mathias Belmer au tribunal pendant le procès Roukia. |
Il détaille également les manquements du GIR :
- absence de cadre de procédural à la réception de la marchandise
- pas d’ouverture d’enquête
- analyse officieuse du produit à la va-vite, pas de pesage, pas d’écrit
- drogue pas mise en sécurité (enveloppe mise sur le bureau de Bouclet)
- pas de communication auprès du procureur
Le procureur en listant ces dysfonctionnements dit avoir envie de s’arracher les cheveux !
Il continue par expliquer le rapport de subordination des indicateurs avec Daniel Papa et soulève des zones d’ombre comme les tests qui ne permettent aucune certitude sur la nature du produit, les vérifications sur le question : est-ce que c’était bien de la cocaïne que Roukia avait consommé à Anjouan ou encore la difficulté à définir une date précise de la transaction avec Mathias Belmer.
A LIRE AUSSI sur habarizacomores.com: Sexe, drogue et magistrature: le cocktail qui secoue l'île de Mayotte
Tout cela accable le GIR.
Réquisition du Procureur : 8 ans avec mandat de dépôt pour Belmer
L’heure des réquisitions du Procureur est arrivée. Il est requis pour :
- - Mathias Belmer : 8 ans avec mandat de dépôt (4 mois et demi ont déjà été fait en détention provisoire)
- - Frédérique Blondel : les 4 mois de détention provisoire déjà effectués sont suffisants
- - Vincent Hoareau : 6 mois avec sursis
- - Daniel Mohamed (indic) : 2 ans dont 1 an avec sursis sans mandat de dépôt
- - Saïd Ahamada Mzé (indic) : 3 ans dont 2 avec sursis sans mandat de dépôt
- - Daniel Papa (ex membre du GIR ) : 9 mois avec sursis
- - Jérémy Bouclet (ex membre du GIR ) : 2 ans avec sursis