ENTRETIEN AVEC ME MZIMBA Me Ibrahim Ali Mzimba a brisé le silence pour parler de l’actualité du pays après un long moment qu’il n’a pas f...
ENTRETIEN AVEC ME MZIMBA
Me Ibrahim Ali Mzimba a brisé le silence pour parler de l’actualité du pays après un long moment qu’il n’a pas fait apparition dans la presse. Candidat au vice-président au coté de Mouigni Baraka, l’ancien député a fait le tour de l’actualité du pays en confirmant son alliance avec le gouverneur de Ngazidja. Bonne lecture donc !
QUESTION : Maitre Mzimba, la Cour Constitutionnelle vient de rendre la décision de la requête du parti Juwa sur l’éventuelle candidature de Sambi et elle s’est déclaré incompétente, qu’elle lecture faites vous à cette décision ?
J’ai entendu que la Cour s’est déclaré incompétente et je n’ai pas lu l’arrêt en plus je ne sais pas les motifs donc je ne peux pas me hasarder à faire des commentaires. D’autant plus que je respecte la Cour et que sa décision est irrévocable. Mais je sais que partout dans le monde on peut demander avis à la Cour et en général dans une période normal mais dans la pratique de la Cour elle peut donner une réponse ou pas. Par contre, nous sommes dans une période de vote et l’ambiance de la Cour est difficile de répondre car la situation n’est pas neutre. La Cour n’est pas sereine ni tranquille de répondre à cette question surtout dans un moment pareil. Donc je crois que la Cour n’a pas le pouvoir de dire à qui que ce soit qu’il peu être candidat ou pas en cette période.
QUESTION : Me Mzimba, que pensez-vous du vote des comoriens de l’étranger ?
Je suis content car je faisais parti de ceux qui sont combattu pour ce vote des comoriens de l’étranger et non de la France. Ce qui fait que si aujourd’hui on considère que les comoriens qui doivent voter sont ceux qui sont en France, c’est donc une discrimination or la loi n’a pas stipulé ainsi. Il faut que sa soit un vote des comoriens de la diaspora tout cour. Donc, c’est une décision dangereuse de faire voter les comoriens de la France seulement. C’est une discrimination et il ne faut pas prendre cette question à la légère.
QUESTION : Mais le ministre de l’intérieur a dit que l’Etat n’a pas le moyen de faire ce vote partout ou il y a des comoriens ?
C’est un argument farfelu et irresponsable. La loi et le moyen n’ont pas la même explication. Ce sont des arguments nuls et non avenus qui n’ont pas de sens. Tous les comoriens sons égaux devant la loi et les charges publique. Cela suppose qu’on choisit une catégorie des comoriens au détriment d’un autre par ce qu’ils contribuent quelques chose alors que la loi est pour tout le monde. Si c’est comme ça, c’est une loi anticonstitutionnelle. Et je ne crois pas qu’il y a un député qui allait voter cette loi donc il faut faire attention.
QUESTION : Les Comores ont perdu l’organisation des jeux des iles de l’océan indien qu’en pensez-vous ?
C’est un pincement au cœur de voir que les jeunes de notre pays sont devenu victime une fois de plus de leur droit. Aujourd’hui je suis anéantie d’apprendre cette triste nouvelle mais la question est cruciale et cela n’honore pas notre pays et il faut que nos autorités réagissent sur cette question. Les autorités doivent faire quelque chose. Et nous aussi, il faut qu’on dit non comme sa on verra s’il y a eu un pot de vin quelque part, sinon, si on reste silencieux, on sera tous complice.
QUESTION : Il parait que la loi voté par les députés sur l’octroi de la seconde licence n’est pas celle qui est promulgué par le président qu’en pensez-vous en tant qu’élu ?
C’est regrettable qu’un pays grand ou petit est allé jusqu'à ce que le président de la république soit instrumentalisé. C’est vraiment honteux qu’on est arrivé à un moment ou on se demande si une loi est votée ou est promulgué, cela est très grave car une fois la loi promulguée elle doit être partout ou besoin est. C’est une honte pour notre pays. Je n’ai pas un jugement pour une personne mais je regrette d’apprendre que la loi utilisé est une loi truquée et il faut que ces gens là soient convoqués par la justice.
QUESTION : Des informations circulent depuis que vous seriez le vice président de Mouigni Baraka, vous les confirmez ?
Oui effectivement comme il a annoncé à Dembeni, je confirme cette information que je serais incha allah le vice-président du Candidat Mouigni Baraka aux élections présidentielles de 2016.
QUESTION : Pourquoi avez-vous choisi Mouigni par rapport aux autres ?
C’est une bonne question ! Effectivement, je parlais avec beaucoup des personnalités et ils m’ont demandé des les soutenir. J’ai parlé avec Mamadoun Azali, Bourhani Hamidou, et d’autres mais il fallait que je me prononce un jour. En plus de cela, aucun d’entre eux ne ma jamais proposer quelque chose. Mais avec Mouigni Baraka, celui que je ne connaissais pas trop, nos discussions ont été claire et celui le seul qui ma fait un offre. J’ai accepté pour plusieurs raisons : d’abord par son sens d’homme d’Etat. Par son respect, durant son mandat je n’ai pas entendu qu’il a insulté personne. Ensuite par ses actions sociales notamment sur l’éducation, la santé de la population sans faire de distinction des enfants de l’ile mais tous les enfants qui sont à Ngazidja.Dans le cadre des infrastructures routières dans la région d’Itsandra et tant d’autre développement sont donc tous des gestes salutaires. Et en fin par sa vision dans l’avenir.
QUESTION : Maitre, on vous considère très proche des français, quelle est votre position sur la question de Mayotte ?
Il y a 40 ans qu’on parle de la question de Mayotte mais en réalité on tourne au tour de pond. On est victime de notre droit. On a raison mais on ne gagne pas. Je veux dire par là, que la voie suivie depuis 40 ans n’est pas la bonne. Nos ainés ont fait revenir Mayotte depuis est partout, il est écrit que Mayotte est comorienne. Ce qui fait que nous avons gagné ce combat depuis 40 ans. Les pays du monde ont admet les Comores de quatre iles. C’est une première victoire. Ce qui nous reste, c’est comment la prendre. Ce qu’il nous faut de la réflexion, et il n’y a que deux solutions. La guerre ou la négociation. Mais il n’y a plus une guerre possible donc, il faut négocier. Et pour mener une négociation, il faut en premier lieu respecter le choix des nos frères mahorais et négocier directement avec les mahorais et se sont eux qui vont chasser les français la bas ce n’est pas nous. Je veux conclure en disant que la solution de l’ile comorienne de Mayotte est à Mamoudzou et non à Paris.
Propos recueils par
Nakidine Hassane
Titre ©habarizacomores.com
Me Ibrahim Ali Mzimba a brisé le silence pour parler de l’actualité du pays après un long moment qu’il n’a pas fait apparition dans la presse. Candidat au vice-président au coté de Mouigni Baraka, l’ancien député a fait le tour de l’actualité du pays en confirmant son alliance avec le gouverneur de Ngazidja. Bonne lecture donc !
QUESTION : Maitre Mzimba, la Cour Constitutionnelle vient de rendre la décision de la requête du parti Juwa sur l’éventuelle candidature de Sambi et elle s’est déclaré incompétente, qu’elle lecture faites vous à cette décision ?
J’ai entendu que la Cour s’est déclaré incompétente et je n’ai pas lu l’arrêt en plus je ne sais pas les motifs donc je ne peux pas me hasarder à faire des commentaires. D’autant plus que je respecte la Cour et que sa décision est irrévocable. Mais je sais que partout dans le monde on peut demander avis à la Cour et en général dans une période normal mais dans la pratique de la Cour elle peut donner une réponse ou pas. Par contre, nous sommes dans une période de vote et l’ambiance de la Cour est difficile de répondre car la situation n’est pas neutre. La Cour n’est pas sereine ni tranquille de répondre à cette question surtout dans un moment pareil. Donc je crois que la Cour n’a pas le pouvoir de dire à qui que ce soit qu’il peu être candidat ou pas en cette période.
QUESTION : Me Mzimba, que pensez-vous du vote des comoriens de l’étranger ?
Je suis content car je faisais parti de ceux qui sont combattu pour ce vote des comoriens de l’étranger et non de la France. Ce qui fait que si aujourd’hui on considère que les comoriens qui doivent voter sont ceux qui sont en France, c’est donc une discrimination or la loi n’a pas stipulé ainsi. Il faut que sa soit un vote des comoriens de la diaspora tout cour. Donc, c’est une décision dangereuse de faire voter les comoriens de la France seulement. C’est une discrimination et il ne faut pas prendre cette question à la légère.
QUESTION : Mais le ministre de l’intérieur a dit que l’Etat n’a pas le moyen de faire ce vote partout ou il y a des comoriens ?
C’est un argument farfelu et irresponsable. La loi et le moyen n’ont pas la même explication. Ce sont des arguments nuls et non avenus qui n’ont pas de sens. Tous les comoriens sons égaux devant la loi et les charges publique. Cela suppose qu’on choisit une catégorie des comoriens au détriment d’un autre par ce qu’ils contribuent quelques chose alors que la loi est pour tout le monde. Si c’est comme ça, c’est une loi anticonstitutionnelle. Et je ne crois pas qu’il y a un député qui allait voter cette loi donc il faut faire attention.
QUESTION : Les Comores ont perdu l’organisation des jeux des iles de l’océan indien qu’en pensez-vous ?
C’est un pincement au cœur de voir que les jeunes de notre pays sont devenu victime une fois de plus de leur droit. Aujourd’hui je suis anéantie d’apprendre cette triste nouvelle mais la question est cruciale et cela n’honore pas notre pays et il faut que nos autorités réagissent sur cette question. Les autorités doivent faire quelque chose. Et nous aussi, il faut qu’on dit non comme sa on verra s’il y a eu un pot de vin quelque part, sinon, si on reste silencieux, on sera tous complice.
QUESTION : Il parait que la loi voté par les députés sur l’octroi de la seconde licence n’est pas celle qui est promulgué par le président qu’en pensez-vous en tant qu’élu ?
C’est regrettable qu’un pays grand ou petit est allé jusqu'à ce que le président de la république soit instrumentalisé. C’est vraiment honteux qu’on est arrivé à un moment ou on se demande si une loi est votée ou est promulgué, cela est très grave car une fois la loi promulguée elle doit être partout ou besoin est. C’est une honte pour notre pays. Je n’ai pas un jugement pour une personne mais je regrette d’apprendre que la loi utilisé est une loi truquée et il faut que ces gens là soient convoqués par la justice.
QUESTION : Des informations circulent depuis que vous seriez le vice président de Mouigni Baraka, vous les confirmez ?
Oui effectivement comme il a annoncé à Dembeni, je confirme cette information que je serais incha allah le vice-président du Candidat Mouigni Baraka aux élections présidentielles de 2016.
QUESTION : Pourquoi avez-vous choisi Mouigni par rapport aux autres ?
C’est une bonne question ! Effectivement, je parlais avec beaucoup des personnalités et ils m’ont demandé des les soutenir. J’ai parlé avec Mamadoun Azali, Bourhani Hamidou, et d’autres mais il fallait que je me prononce un jour. En plus de cela, aucun d’entre eux ne ma jamais proposer quelque chose. Mais avec Mouigni Baraka, celui que je ne connaissais pas trop, nos discussions ont été claire et celui le seul qui ma fait un offre. J’ai accepté pour plusieurs raisons : d’abord par son sens d’homme d’Etat. Par son respect, durant son mandat je n’ai pas entendu qu’il a insulté personne. Ensuite par ses actions sociales notamment sur l’éducation, la santé de la population sans faire de distinction des enfants de l’ile mais tous les enfants qui sont à Ngazidja.Dans le cadre des infrastructures routières dans la région d’Itsandra et tant d’autre développement sont donc tous des gestes salutaires. Et en fin par sa vision dans l’avenir.
QUESTION : Maitre, on vous considère très proche des français, quelle est votre position sur la question de Mayotte ?
Il y a 40 ans qu’on parle de la question de Mayotte mais en réalité on tourne au tour de pond. On est victime de notre droit. On a raison mais on ne gagne pas. Je veux dire par là, que la voie suivie depuis 40 ans n’est pas la bonne. Nos ainés ont fait revenir Mayotte depuis est partout, il est écrit que Mayotte est comorienne. Ce qui fait que nous avons gagné ce combat depuis 40 ans. Les pays du monde ont admet les Comores de quatre iles. C’est une première victoire. Ce qui nous reste, c’est comment la prendre. Ce qu’il nous faut de la réflexion, et il n’y a que deux solutions. La guerre ou la négociation. Mais il n’y a plus une guerre possible donc, il faut négocier. Et pour mener une négociation, il faut en premier lieu respecter le choix des nos frères mahorais et négocier directement avec les mahorais et se sont eux qui vont chasser les français la bas ce n’est pas nous. Je veux conclure en disant que la solution de l’ile comorienne de Mayotte est à Mamoudzou et non à Paris.
Propos recueils par
Nakidine Hassane
Titre ©habarizacomores.com