1 octobre 2015 – Le Président de la République de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, a appelé jeudi les Etats membres à s'engager en ...
1 octobre 2015 – Le Président de la République de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, a appelé jeudi les Etats membres à s'engager en faveur de la conclusion d'un accord significatif sur le climat d'ici la fin de l'année.
« La menace globale du changement climatique nous interpelle sans cesse. Nous sommes tous soumis à une obligation de résultat face à ce fléau mondial », a déclaré M. Rajaonarimampianina dans son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, notant que le Sommet de Paris sur le climat qui aura lieu en décembre prochain sera le cadre idéal pour faire avancer la question.
« Madagascar subit systématiquement les conséquences des changements climatiques entrainant des pertes agricoles, des destructions d'infrastructures sociales de base, et remettant souvent à zéro le compteur des efforts engagés pour le développement économique et social », a déploré le Président malgache.
Dans la perspective des négociations entre pays pour parvenir à un accord significatif sur le climat au Sommet de Paris, M. Rajaonarimampianina a annoncé que son pays s'est engagé le 24 septembre 2015 à réduire de 14% ses émissions de gaz à effet de serre et à augmenter de 32% sa capacité d'absorption d'ici 2030.
« Quant à la protection de la biodiversité, dont Madagascar renferme un potentiel important du patrimoine mondial, nous avons appuyé récemment la résolution des Nations Unies sur la surveillance du trafic des espèces sauvages », a salué le Président du pays.
En termes de réduction des risques et catastrophes, M. Rajaonarimampianina a indiqué que son pays est fortement impliqué dans la mise en œuvre du Cadre de Sendai décidé en mars 2015 pour la prévention des catastrophes.
« Dans ce cadre, nous avons élaboré un système d'Alertes précoces multirisques considérant prioritairement les cyclones, les inondations, la sécheresse et la surveillance sanitaire », a-t-il souligné.
Le Président a également souligné l'importance du processus démocratique et électoral à Madagascar pour offrir un environnement favorable à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), adopté la semaine précédente par les Etats membres.
Suite à de nombreuses manifestations et à ce que des observateurs politiques ont qualifié de coup d'État, le Président malgache Marc Ravalomanana avait été contraint de démissionner en mars 2009 au profit de Andry Rajoelina. L'élection de M. Rajaonarimampianina au début 2014, avec le soutien de M. Rajoelina, avait été accueillie par les observateurs internationaux comme la sortie d'une longue crise politique déclenchée par le coup d'Etat de 2009.
Selon la presse, en mai 2015, les députés malgaches avaient voté à une très large majorité la destitution de M. Rajaonarimampianina, décision qui avait ensuite été annulée par la Cour constitutionnelle du pays au mois de juin.
« Sans stabilité institutionnelle et politique, le progrès que nous envisageons et auquel la population aspire ne serait en aucun cas durable et partagé », a déclaré M. Rajaonarimampianina aux Etats membres.
A ce titre, le Président de Madagascar a demandé à l'ONU de proposer des mécanismes et structures de financement appropriés pour financer les politiques de développement économique et sociale et pour lutter contre la pauvreté dans les pays en développement. Par ONU
« La menace globale du changement climatique nous interpelle sans cesse. Nous sommes tous soumis à une obligation de résultat face à ce fléau mondial », a déclaré M. Rajaonarimampianina dans son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, notant que le Sommet de Paris sur le climat qui aura lieu en décembre prochain sera le cadre idéal pour faire avancer la question.
« Madagascar subit systématiquement les conséquences des changements climatiques entrainant des pertes agricoles, des destructions d'infrastructures sociales de base, et remettant souvent à zéro le compteur des efforts engagés pour le développement économique et social », a déploré le Président malgache.
Le Président de Madagascar, Hery Rajaonarmampianina. Photo ONU/Cia Pak |
Dans la perspective des négociations entre pays pour parvenir à un accord significatif sur le climat au Sommet de Paris, M. Rajaonarimampianina a annoncé que son pays s'est engagé le 24 septembre 2015 à réduire de 14% ses émissions de gaz à effet de serre et à augmenter de 32% sa capacité d'absorption d'ici 2030.
« Quant à la protection de la biodiversité, dont Madagascar renferme un potentiel important du patrimoine mondial, nous avons appuyé récemment la résolution des Nations Unies sur la surveillance du trafic des espèces sauvages », a salué le Président du pays.
En termes de réduction des risques et catastrophes, M. Rajaonarimampianina a indiqué que son pays est fortement impliqué dans la mise en œuvre du Cadre de Sendai décidé en mars 2015 pour la prévention des catastrophes.
« Dans ce cadre, nous avons élaboré un système d'Alertes précoces multirisques considérant prioritairement les cyclones, les inondations, la sécheresse et la surveillance sanitaire », a-t-il souligné.
Le Président a également souligné l'importance du processus démocratique et électoral à Madagascar pour offrir un environnement favorable à la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), adopté la semaine précédente par les Etats membres.
Suite à de nombreuses manifestations et à ce que des observateurs politiques ont qualifié de coup d'État, le Président malgache Marc Ravalomanana avait été contraint de démissionner en mars 2009 au profit de Andry Rajoelina. L'élection de M. Rajaonarimampianina au début 2014, avec le soutien de M. Rajoelina, avait été accueillie par les observateurs internationaux comme la sortie d'une longue crise politique déclenchée par le coup d'Etat de 2009.
Selon la presse, en mai 2015, les députés malgaches avaient voté à une très large majorité la destitution de M. Rajaonarimampianina, décision qui avait ensuite été annulée par la Cour constitutionnelle du pays au mois de juin.
« Sans stabilité institutionnelle et politique, le progrès que nous envisageons et auquel la population aspire ne serait en aucun cas durable et partagé », a déclaré M. Rajaonarimampianina aux Etats membres.
A ce titre, le Président de Madagascar a demandé à l'ONU de proposer des mécanismes et structures de financement appropriés pour financer les politiques de développement économique et sociale et pour lutter contre la pauvreté dans les pays en développement. Par ONU