Encore une fois, le Conseil International des Jeux (CIJ) des Iles de l’Océan Indien a décidé, de retirer les 10èmes JIOI 2019 aux Comores. ...
Encore une fois, le Conseil International des Jeux (CIJ) des Iles de l’Océan Indien a décidé, de retirer les 10èmes JIOI 2019 aux Comores. Réuni en session extraordinaire ce mardi 20 octobre à Saint-Denis de La Réunion, le CIJ a décidé, suite à un vote, de retirer les 10èmes aux Comores. Principale raison évoquée pour justifier ce retrait : le manque d’infrastructures sportives.
Cette nouvelle est mal accueillie par les autorités et la population, mais le CIJ a pris une décision souveraine basée sur une évidence : notre pays n’a pas les capacités d’organiser les 10èmes jeux des îles de l’Océan Indien en 2019. Les autorités qui avaient deux mois depuis la fin des derniers jeux des iles pour démontrer leur volonté d’organiser ces jeux, n’ont rien fait pour rassurer les membres de la CIJ. Le 8 aout dernier, les membres du CIJ avaient lié leur décision d’attribuer les 10èmes jeux aux Comores à la présention par notre pays lors de la réunion extraordinaire du CIJ du 20 octobre 2015, des documents nécessaires prouvant que nous sommes prêts à organiser les prochains Jeux des îles de l’océan Indien. En deux mois, rien n’a été fait en dépit des cris de détresses lancés par les membres de la COSIC (Comité Olympique et Sportif des Iles Comores).
©habarizacomores |
Les travaux préliminaires exigés par la partie chinoise pour débuter les travaux de construction du stade international de football de Moroni n’ont même pas débuté. Aujourd’hui, on s’étonne que les jeux nous soient retirés. Nous continuons à nous mentir sur notre capacité à organiser des jeux alors que nous n’avons aucune infrastructure sportive digne de ce nom pour accueillir l’ensemble des compétitions.
Les 9èmes Jeux des Iles de l'Océan Indien qui se sont déroulés au mois d’août à l’Ile de La Réunion ont regroupé près des 2000 athlètes et encadrants avec 14 disciplines (athlétisme, badminton, basket-ball, boxe, cyclisme, football, haltérophilie, judo, natation, tennis, voile, volley et tennis de table). Avons-nous des routes pour accueillir les épreuves du cyclisme ? Quid du voile et du village olympique ?
Chacun d’entre nous a honte de l'etat pitoyable des infrastructure de ce pays, chaque fois que nous visitons les îles de la région (Seychelles, Maurice, la Réunion) et les autres pays. Pourtant, cette honte ne nous réveille pas, ne nous incite pas à améliorer les infrastructures de ce pays. Il suffit de voir la sortie de notre « Aéroport International Moroni Prince Said Ibrahim » pour évaluer l’état de nos infrastructures. Les visiteurs sont accueillis par un bidonville, composé de maison en tôles ondulées et en paille, qui donne une image pitoyable et détestable du pays. Cette porte d’entrée indigne, renvoie l’image d’un pays désorganisé et irrespectueux des lois qui régissent l’urbanisme. Elle ne choque pratiquement personne. La route nationale qui dessert cet aéroport est dans un piteux état. Sommes-nous capables d’ici 2019 de construire des infrastructures pouvant accueillir toutes les disciplines des jeux ?
Acceptons cette décision de la CIJ et arrêtons de trouver des boucs émissaires. Notre réponse doit être des actes et commençons dès à présent les travaux de construction de nos infrastructures sportives pour pourvoir prétendre un jour organiser les jeux des îles.
Arrêtons de nous mentir !
Chacun d’entre nous a honte de l'etat pitoyable des infrastructure de ce pays, chaque fois que nous visitons les îles de la région (Seychelles, Maurice, la Réunion) et les autres pays. Pourtant, cette honte ne nous réveille pas, ne nous incite pas à améliorer les infrastructures de ce pays. Il suffit de voir la sortie de notre « Aéroport International Moroni Prince Said Ibrahim » pour évaluer l’état de nos infrastructures. Les visiteurs sont accueillis par un bidonville, composé de maison en tôles ondulées et en paille, qui donne une image pitoyable et détestable du pays. Cette porte d’entrée indigne, renvoie l’image d’un pays désorganisé et irrespectueux des lois qui régissent l’urbanisme. Elle ne choque pratiquement personne. La route nationale qui dessert cet aéroport est dans un piteux état. Sommes-nous capables d’ici 2019 de construire des infrastructures pouvant accueillir toutes les disciplines des jeux ?
Acceptons cette décision de la CIJ et arrêtons de trouver des boucs émissaires. Notre réponse doit être des actes et commençons dès à présent les travaux de construction de nos infrastructures sportives pour pourvoir prétendre un jour organiser les jeux des îles.
Arrêtons de nous mentir !
Par ComoresDroit