Conscient de son impopularité grandissante, notre Mamadou national, l’homme qui se charge de semer le désespoir aux Comores, est très déb...
Conscient de son impopularité grandissante, notre Mamadou national, l’homme qui se charge de semer le désespoir aux Comores, est très déboussolé ces derniers jours. Il devient de plus en plus hystérique et veut étouffer dans l’œuf notre jeune démocratie. Après avoir endetté les Comores dans les années 1980 avec ses CEFADER qui produisaient un Kilo de tomate à 300 euros, l’homme s’acharne à ré-endetter les Comores depuis 2014 après que celles-ci aient pu tirer profit de la mobilisation des mouvements altermondialistes en faveur de l’effacement des dettes souvent injustes des petits pays pauvres. Déterminé à laisser un avenir en lambeaux à ses petits-enfants, Mamadou veut vaille que vaille devenir Président en 2016 sans l’aval du peuple comorien.
Prenant les Comores pour une république bananière et les Comoriens pour des désespérés faciles à corrompre, les proches de sa femme rêvent debout en l’appelant par anticipation « Première dame des Comores » ! TSOZI ! Et pourtant ces derniers savent pertinemment que leur champion est rejeté par une très bonne partie de la mouvance présidentielle (malgré le soutien timide et forcé du Président IKILILOU). Celle-ci est persuadée que Mamadou n’est pas l’homme de la situation. Enragé par cette attitude somme toute louable, notre très « talentueux » agronome, et très « spécial » et éternel Ministre des Finances, qui a déjà vendu par anticipation notre "pétrole", et qui n’a pas hésité à mettre en vente "Haandouli", intimide ses collègues ministres qui refusent de le soutenir, lui, l’homme le plus détesté des Comores.
Le Président Ikililou est mis sous pression par notre bel ami, le Vice-président Mamadou, communément appelé par l’immense majorité des Comoriens « Budget de Guerre ». Ses laudateurs, constitués principalement de quelques fonctionnaires de son Ministère, le poussent à s’accaparer du pouvoir par tous les moyens. Guidés par un esprit corporatiste, ces derniers voient en Mamadou l’homme qui sécuriserait leur magot : la RAU (Redevance Administrative Unique) qui avoisine les 4 milliards par an selon les estimations des experts du FMI. En effet, bien que les fonctionnaires comoriens totalisent 3 à 4 mois d’arriérés de salaires, qu’il fallait moins de 800 millions par an pour faire fonctionner dignement l’Hôpital El- Marouf et sauver des vies et qu’il a fallu seulement moins de 900 millions pour acheter et acheminer des moteurs susceptibles de fournir régulièrement de l’électricité à la Grande–Comore, quelques fonctionnaires en « or » se partagent dans une opacité totale une somme qui avoisine 4 milliards de FC par an. Ce sont surtout ces heureux fonctionnaires qui incitent Mamadou à s’approprier tous les Ministères stratégiques.
Conscient du fait que le peuple comorien s’apprête à réaliser une intifada électorale en envoyant à la retraite celui que ses intimes appellent « doyen », notre désormais probable futur caissier du Conseil des sages des Comores se bat désespérément et dangereusement sans penser aux conséquences de ses actes ! Il veut le ministère de la défense et celui de l’intérieur !
Conscient du fait que le peuple comorien s’apprête à réaliser une intifada électorale en envoyant à la retraite celui que ses intimes appellent « doyen », notre désormais probable futur caissier du Conseil des sages des Comores se bat désespérément et dangereusement sans penser aux conséquences de ses actes ! Il veut le ministère de la défense et celui de l’intérieur !
Il y a, bien entendu, anguille sous roche ! Bien que nos députés aient d’ores et déjà élaboré un nouveau code électoral plus sécurisant que l’ancien, Mamadou veut imposer en vain l’ancien code électoral non adapté et moins sécurisant ! Ses hommes commencent à agir en violation patente des principes démocratiques et en piétinant l’un des valeurs fondamentales qui régissent la société comorienne : l’hospitalité ! L’ancien Président Sambi, l’homme qui a eu l’outrecuidance de l’imposer à la Vice-présidence en sait quelque chose : il est interdit de s’exprimer dans les places publiques de Mbeni, ville natale du « doyen ! » qui feint d’ignorer les règles de l’hospitalité ! Peuple comorien, tu es averti de la manière par laquelle Mamadou remercie ceux qui osent lui accorder confiance. Il les paie en monnaie de singe !
Assoiffés de pouvoir, animés par un esprit corporatiste et peu soucieux de l’avenir des Comores, ses partisans s’approprient un slogan dangereux qui a divisé la Côte d’Ivoire et causé la mort de milliers d’Ivoiriens : « nous allons gagner ou nous allons gagner ! » Comoriens du monde unissons-nous contre cette façon de penser et d’agir et sauvons notre jeune démocratie en péril ! Non et mille fois non : nous ne voulons pas une " burundisation" des Comores !
Assoiffés de pouvoir, animés par un esprit corporatiste et peu soucieux de l’avenir des Comores, ses partisans s’approprient un slogan dangereux qui a divisé la Côte d’Ivoire et causé la mort de milliers d’Ivoiriens : « nous allons gagner ou nous allons gagner ! » Comoriens du monde unissons-nous contre cette façon de penser et d’agir et sauvons notre jeune démocratie en péril ! Non et mille fois non : nous ne voulons pas une " burundisation" des Comores !
Nous voulons que le choix du peuple souverain des Comores soit respecté ! En tout cas les forces démocratiques sont unanimes contre cette fuite en avant et agiront en conséquence ! Le temps des hold-up électoraux est derrière nous ! Une seule option s’impose à l’homme qui déteste les Comores et les Comoriens : la retraite ! Il est grand temps quand même ! Amis lecteurs et électeurs, je vous invite à aider Mamadou à rejoindre ses frères de promotion au Conseil des sages, car « MDRU YE HOMA NTSADZANI HOUZINA NAYI », nous apprend la sagesse comorienne.
Abdou Katibou, économètre, docteur en économie, est professeur de mathématiques dans la région parisienne.
Photo ©habarizacomores
Abdou Katibou, économètre, docteur en économie, est professeur de mathématiques dans la région parisienne.
Photo ©habarizacomores