Depuis plus d’un mois, le pays s’effondre encore plus du fait de la disparition programmée des établissements de santé et de l'ensemble...
Depuis plus d’un mois, le pays s’effondre encore plus du fait de la disparition programmée des établissements de santé et de l'ensemble du système sanitaire comorien..
Le principal centre hospitalier du pays agonise.
Il entraîne dans sa chute les lieux de santé périphériques, incitant les malheureux patients à aller crever ailleurs. On vient d'apprendre que le médecin ayant opéré notre regrettée ,la commissaire Me Echata, n'avait pas le droit d'exercer en territoire comorien même si la cause à effet reste encore à vérifier.. Aux difficultés d'équipements et de gestion, viennent s'ajouter les dysfonctionnements, les divergences d’ego et les abandons provoqués..
Et l’Etat, à travers la vice-présidence chargée de la santé et des affaires sociales, est entré dans une zone de silence qui le rend à la fois responsable et coupable. Oui,la situation qui prévaut à l’hôpital El Maarouf interpelle plus d’un et pose un problème sérieux de partage de responsabilités dans les fonctions occupées..
Peut-on continuer à parler de département de la santé quand la volonté manifeste de fuir les responsabilités confiées est palpable et ne souffre d’aucune ambiguïté. Les administrations sous tutelle de la vice-présidence dirigée par un élu en l’occurrence Monsieur Fouad Mhadj, ne peuvent pas rester les bras croisés et attendre que le messie sorte le pays de cette piteuse situation.
les négociations, fussent elles houleuses, restent la seule issue. Les corps médical peut il au nom de revendications somme toute légitimes assister au dépérissement d'un système qu'il a lui même édifié.
Plus inquiétant encore est la marginalisation d'un Conseil d’Administration dont les membres sont désignés par différents collèges suivant les textes en vigueur. Où l'ont dit que le département de la santé persiste à vouloir ignorer voire "phagocyter" une institution indépendante installée par des dispositions législatives et réglementaires..
Dans cette situation mortifère et de désolation, toutes les couches sociales , toutes les personnalités éprises d'humanisme, tous les syndicats se doivent d’interférer et mettre le holà pour arrêter par tous les moyens légaux l'auto-destruction choisie par nos responsables;
Djounaid Djoubeir