Obtenir un visa pour la France relève de l’exploit en Union des Comores. Un parcours d’un vrai combattant qu’il faut aborder avec un moral ...
Obtenir un visa pour la France relève de l’exploit en Union des Comores. Un parcours d’un vrai combattant qu’il faut aborder avec un moral de fer. Beaucoup Des comoriens déplorent sans pouvoir le dire, le manque de respect de la dignité humaine que fait l’ambassade de France à Moroni. Pris par la peur, beaucoup d’entre eux ne lèvent pas la voie pour dénoncer ce que la plus grande majorité des comoriens, les murmures partout.
« C’est vraiment humiliant la manière dont les français nous traite quand on cherche un visa pour aller chez eux. A l’ambassade, on nous traite comme une bête. D’abord devant le bâtiment les employés du consulat ne nous voie pas comme des hommes qui ont de la valeur. Ce qui fait que si on se rend à l’ambassade française, il faut se préparer psychologiquement et le moral armé. Aucune intimité, aucun respect de la personne dans cette ambassade. Et ce qui est marrant dans tout ça, on ne te donne pas d’explication en cas de refus du visa mais rien, juste un simple tampon rouge vous annonce le verdict », a-t-il lâché un jeune détenteur de visa.
De son coté, Ibouroi Mohamed ne cache pas sa déception après avoir été rejeté deux fois. « Avoir un visa pour la France, c’est vraiment la route du calvaire. On se demande pourquoi devrait-on traiter les gens avec autant d’animalité ? C’est inadmissible. Et le comble, c’est que l’on doit payer 48 700 KMF, c’est-à-dire le prix du visa, au moment du dépôt de dossier : ce qui veut dire que si le visa nous est refusé, nous ne sommes pas remboursés. C’est de l’arnaque aussi », a-t-il révolté.
En plus de la complicité des dossiers, on doit attendre plusieurs jours devant les portes avant de décrocher un rendez-vous. Et si on le décroche, il est très rare de pouvoir obtenir le visa. Une dizaine de personnes l’obtient sur 100 demandes. « Moi On me l’a refusé alors que j’avais un compte en banque qui me permettait de subvenir à mes besoins. Etant étudiant, on m’a mis des bâtons dans les roues en me demandant de trouver un tuteur financier en France et malheureusement ça n’a pas fonctionné. Ce qui fait que j’ai pas eu le visa », a-t-il raconté le jeune étudiant Abdallah Mhoumadi.
La longue attente n’est pas seulement un cauchemar pour les étudiants. « Il y a deux ans depuis que je fais un mariage avec un réunionnaise et jusqu’à présent j’ai pas obtenu mon visa en règle. Alors que mes papiers sont en règle, mes dossiers sont complets, j’ai un livre de famille et un hébergement mais on ne me donne pas le visa et sans motif, c’est juste qu’on me rejette sans explications. Ce qui fait qu’obtenir ce visa pour rejoindre ma femme me pose énormément problème », a-t-il déploré Ali Mohamed.
Pourtant d’autres l’obtient sans complication malgré qu’ils n’apprécient pas les conditions de traitement des uns et des autres. « De part ma profession, j’obtiens un visa facilement, donc je n’ai pas de problème. Mais quand je vois mes voisins, mes proches, qui font la queue comme des moutons devant l’ambassade de France pendant plusieurs jours, ça me fait mal au cœur. Sur 50 demandes quotidiennes, seule une douzaine maximum obtient le visa. Un visa que l’on paie 48 700 KMF, soit 100 euros. Une façon pour l’Etat français de se faire de l’argent. Car en cas de refus, la somme ne nous est pas remboursée. Pourquoi ? Si l’on a une réclamation à faire, il faut envoyer une lettre, à laquelle, bien sûr, on n’aura jamais de réponse », a-t-il dénoncé cet homme d’affaire.
Par Nakidine Hassane
« C’est vraiment humiliant la manière dont les français nous traite quand on cherche un visa pour aller chez eux. A l’ambassade, on nous traite comme une bête. D’abord devant le bâtiment les employés du consulat ne nous voie pas comme des hommes qui ont de la valeur. Ce qui fait que si on se rend à l’ambassade française, il faut se préparer psychologiquement et le moral armé. Aucune intimité, aucun respect de la personne dans cette ambassade. Et ce qui est marrant dans tout ça, on ne te donne pas d’explication en cas de refus du visa mais rien, juste un simple tampon rouge vous annonce le verdict », a-t-il lâché un jeune détenteur de visa.
De son coté, Ibouroi Mohamed ne cache pas sa déception après avoir été rejeté deux fois. « Avoir un visa pour la France, c’est vraiment la route du calvaire. On se demande pourquoi devrait-on traiter les gens avec autant d’animalité ? C’est inadmissible. Et le comble, c’est que l’on doit payer 48 700 KMF, c’est-à-dire le prix du visa, au moment du dépôt de dossier : ce qui veut dire que si le visa nous est refusé, nous ne sommes pas remboursés. C’est de l’arnaque aussi », a-t-il révolté.
En plus de la complicité des dossiers, on doit attendre plusieurs jours devant les portes avant de décrocher un rendez-vous. Et si on le décroche, il est très rare de pouvoir obtenir le visa. Une dizaine de personnes l’obtient sur 100 demandes. « Moi On me l’a refusé alors que j’avais un compte en banque qui me permettait de subvenir à mes besoins. Etant étudiant, on m’a mis des bâtons dans les roues en me demandant de trouver un tuteur financier en France et malheureusement ça n’a pas fonctionné. Ce qui fait que j’ai pas eu le visa », a-t-il raconté le jeune étudiant Abdallah Mhoumadi.
La longue attente n’est pas seulement un cauchemar pour les étudiants. « Il y a deux ans depuis que je fais un mariage avec un réunionnaise et jusqu’à présent j’ai pas obtenu mon visa en règle. Alors que mes papiers sont en règle, mes dossiers sont complets, j’ai un livre de famille et un hébergement mais on ne me donne pas le visa et sans motif, c’est juste qu’on me rejette sans explications. Ce qui fait qu’obtenir ce visa pour rejoindre ma femme me pose énormément problème », a-t-il déploré Ali Mohamed.
Pourtant d’autres l’obtient sans complication malgré qu’ils n’apprécient pas les conditions de traitement des uns et des autres. « De part ma profession, j’obtiens un visa facilement, donc je n’ai pas de problème. Mais quand je vois mes voisins, mes proches, qui font la queue comme des moutons devant l’ambassade de France pendant plusieurs jours, ça me fait mal au cœur. Sur 50 demandes quotidiennes, seule une douzaine maximum obtient le visa. Un visa que l’on paie 48 700 KMF, soit 100 euros. Une façon pour l’Etat français de se faire de l’argent. Car en cas de refus, la somme ne nous est pas remboursée. Pourquoi ? Si l’on a une réclamation à faire, il faut envoyer une lettre, à laquelle, bien sûr, on n’aura jamais de réponse », a-t-il dénoncé cet homme d’affaire.