Depuis des semaines, la presse comorienne se déchaîne contre les pratiques devenues institutionnelles des dirigeants et actionnaires du j...
Depuis des semaines, la presse comorienne se déchaîne contre les pratiques devenues institutionnelles des dirigeants et actionnaires du journal d'Etat, Alwatan. Ce qui n'est pas une première. A chaque fois qu'un journaliste est remercié parce que le régime a changé, ou parce qu'un journaliste a dérogé aux règles, il en est ainsi.
Avant l'arrivée de Soimadou à la direction, on se souvient de la décision du ministre de l'intérieur Ahamada Abdallah de suspendre le journaliste Ahmed Ali Amir du journal Alwatan Magazine, parce que des articles ont critiqué les ministères des finances et de l'équipement pour des faits de corruptions avérés. Les critiques sont contenus dans les limites du respect de la dignité humaine. Personne n'a dit ni soupçonné que la décision du ministre était liée à un refus du journaliste de se déculotter !
Avant l'arrivée de Soimadou à la direction, on se souvient de la décision du ministre de l'intérieur Ahamada Abdallah de suspendre le journaliste Ahmed Ali Amir du journal Alwatan Magazine, parce que des articles ont critiqué les ministères des finances et de l'équipement pour des faits de corruptions avérés. Les critiques sont contenus dans les limites du respect de la dignité humaine. Personne n'a dit ni soupçonné que la décision du ministre était liée à un refus du journaliste de se déculotter !
Pourquoi donc bon sang, l'affaire Samiya Bounou est-elle sortie de son contexte ? N'est-ce pas ici une affaire de parole contre parole ? Quelles ont été les preuves matérielles, SMS, email ou enregistrement apportés par ceux qui accusent Soimadou d'attouchement pour étayer leur vérité ? Si cette femme, bien que professionnellement si j'en crois aux dires, respectable, en est-il pour sa vie privée ? Qui de ses défenseurs est capable de garantir ses relations, même privées, quand elle était au journal Al ballad ? C'est sa vie privée et j'en reste là.
S'agissant des diatribes de Said Mchangama, sur le site Habarizacomores, il se serait bien référé de son attitude du temps où il faisait la pluie et le beau temps sous Djohar. A-t-on oublié le limogeage du Premier Ministre Mohamed Abdou, parce qu'il a partagé une chambre avec une femme consentante ne fut-ce de la famille Said Mchangama ? Quelle leçon de déontologie avez-vous à donner.
Dans cette affaire, il fallait laisser la justice faire son travail. Si la suspension est illégale, le tribunal administratif statuera. Pour ce qui est de la plainte en diffamation, la justice tranchera après avoir entendu toutes les parties. Mais l'acharnement contre un plaignant qui a volontairement saisi la justice pour que la clarté soit faite et que sa dignité soit rétablie ne doit pas faire l'objet de pressions d'où qu'elles viennent vis-àvis des jurés.
Mfoihaya, Paris.
Par COMORESplus