A Madagascar, Marc Ravalomanana n'a jamais caché son ambition de revenir à la tête de l'Etat. L'ancien président évincé du pouv...
A Madagascar, Marc Ravalomanana n'a jamais caché son ambition de revenir à la tête de l'Etat. L'ancien président évincé du pouvoir en 2009 est actuellement impliqué dans la campagne électorale des élections municipales qui ont lieu dans dix jours puisque son épouse Lalao Ravalomanana est candidate à la mairie de la capitale. En parallèle, Marc Ravalomanana tente un retour sur la scène économique en convoitant la direction du groupement des entrepreneurs malgaches.
Les élections syndicales attirent rarement l'attention. Celle-ci a pourtant été suivie de très près et jusqu'au plus haut niveau de l'Etat, on a attendu le résultat du vote vendredi soir. Les membres du Fivmpama, le groupement des entrepreneurs malgaches, élisaient leur Conseil d'administration et Marc Ravalomanana était candidat. Son objectif : être élu puis atteindre le poste de vice-président de l'organisation patronale, mais le siège lui échappe d'un cheveu. Il arrive en 16e place alors qu'il y a 15 postes à pourvoir.
Si l'élection a inquiété les uns, enthousiasmé les autres, c'est que l'enjeu était important. Le Fivmpama rassemble 300 entreprises, c'est un réseau en pleine expansion sur tout le territoire, un outil intéressant pour qui veut se présenter à la présidentielle dans trois ans. Un siège dans la direction du groupement lui permettait aussi de peser davantage pour la réouverture sa société Tiko, fermée depuis 2009. La tentative de l'ancien président a échoué, mais montre une fois de plus sa volonté de reconquérir la scène politique et économique.
Par RFI
Les élections syndicales attirent rarement l'attention. Celle-ci a pourtant été suivie de très près et jusqu'au plus haut niveau de l'Etat, on a attendu le résultat du vote vendredi soir. Les membres du Fivmpama, le groupement des entrepreneurs malgaches, élisaient leur Conseil d'administration et Marc Ravalomanana était candidat. Son objectif : être élu puis atteindre le poste de vice-président de l'organisation patronale, mais le siège lui échappe d'un cheveu. Il arrive en 16e place alors qu'il y a 15 postes à pourvoir.
Si l'élection a inquiété les uns, enthousiasmé les autres, c'est que l'enjeu était important. Le Fivmpama rassemble 300 entreprises, c'est un réseau en pleine expansion sur tout le territoire, un outil intéressant pour qui veut se présenter à la présidentielle dans trois ans. Un siège dans la direction du groupement lui permettait aussi de peser davantage pour la réouverture sa société Tiko, fermée depuis 2009. La tentative de l'ancien président a échoué, mais montre une fois de plus sa volonté de reconquérir la scène politique et économique.
Par RFI