Un incident, somme toute relevant de la sécurité publique, a eu lieu à Rabat le 21 mai 2015 et mobilisé les forces de sécurité marocaines e...
Un incident, somme toute relevant de la sécurité publique, a eu lieu à Rabat le 21 mai 2015 et mobilisé les forces de sécurité marocaines et le service de la protection civile afin de neutraliser un individu récemment refoulé de Grande Bretagne.
Le forcené sera finalement maîtrisé après plus de 23 heures de négociations et l'aide d'un psychiatre évitant ainsi le pire au regard de ses intentions violentes.
Cet individu, proche Al Qaïda et répondant au nom de Younes Tsouli Younes, plus connu sous le nom "irhabi 007" (terroriste 007), était connu des agences de sécurité mondiales pour ses activités de cyber-jihadiste et de piratages de cartes de crédit, délits pour lesquelles il a été condamné le 05 juillet 2007 à 16 ans de prison à Londres pour incitation au terrorisme par le biais d’Internet.
Cet individu, connu des services de sécurité britanniques pour des faits terroristes, a été refoulé le 20 mai 2015 vers son pays d'origine après avoir purgé une partie de sa peine ; une procédure des plus classique.
Or, et c'est là que se situe la première grosse bourde des services de sécurité et des autorités judiciaires britanniques, les autorités homologues marocaines n'ont point été informées de la dangerosité de Tsouli Younes et ce, conformémnent aux relations de coopération qui lient le la Grande Bretagne et le Royaume du Maroc dans ces deux domaines.
L'affaire aurait pu en rester là si ce n'est que, lors de son arrestation, l'islamonaute a révélé qu'il avait fait l'objet de tortures corporelles et sexuelles lors de son interpellation et durant son incarcération en Grande Bretagne, des révélations faites devant les officiers de la police judiciaire marocaine et le Procureur du Roi en charge de l'enquête.
Le forcené sera finalement maîtrisé après plus de 23 heures de négociations et l'aide d'un psychiatre évitant ainsi le pire au regard de ses intentions violentes.
Cet individu, proche Al Qaïda et répondant au nom de Younes Tsouli Younes, plus connu sous le nom "irhabi 007" (terroriste 007), était connu des agences de sécurité mondiales pour ses activités de cyber-jihadiste et de piratages de cartes de crédit, délits pour lesquelles il a été condamné le 05 juillet 2007 à 16 ans de prison à Londres pour incitation au terrorisme par le biais d’Internet.
Cet individu, connu des services de sécurité britanniques pour des faits terroristes, a été refoulé le 20 mai 2015 vers son pays d'origine après avoir purgé une partie de sa peine ; une procédure des plus classique.
Or, et c'est là que se situe la première grosse bourde des services de sécurité et des autorités judiciaires britanniques, les autorités homologues marocaines n'ont point été informées de la dangerosité de Tsouli Younes et ce, conformémnent aux relations de coopération qui lient le la Grande Bretagne et le Royaume du Maroc dans ces deux domaines.
L'affaire aurait pu en rester là si ce n'est que, lors de son arrestation, l'islamonaute a révélé qu'il avait fait l'objet de tortures corporelles et sexuelles lors de son interpellation et durant son incarcération en Grande Bretagne, des révélations faites devant les officiers de la police judiciaire marocaine et le Procureur du Roi en charge de l'enquête.
Ces révélations ont soulevé l'ire du Ministre de l'Intérieur marocain qui n'a pas hésité à transmettre ses protestations envers son homologue britannique sur cette bavure sécuritaire mais aussi celles du Procureur Général du Roi de la Cour d'Appel de Rabat en charge de ce dossier qui a ordonné une expertise médicale pour vérification du bien fondé des ces accusations. Le magistrat a confirmé qu'une instruction judiciaire sera ouverte et transmise à la justice britannique pour enquête si celles-ci se confirment.
Un double ratage sécuritaire et judiciaire porte gravement atteinte aux bonnes relations entre le Maroc et la Grande Bretagne. Des Atteintes aux Droits de l'Homme inadmissibles pour un pays qui se prévaut de la défense des valeurs et un laxisme sécuritaire lamentable pour des services britanniques sécuritaires qui veulent combattre efficacement le terrorisme en coopération avec des pays alliés comme le Maroc.
Farid Mnebhi