Le parquet général a demandé, lundi la radiation de l'avocat du barreau de Mamoudzou, Me Jacques Tchibozo. Cette procédure n'est pa...
Le parquet général a demandé, lundi la radiation de l'avocat du barreau de Mamoudzou, Me Jacques Tchibozo. Cette procédure n'est pas liée à l'instruction pour des faits présumés de viols et agressions sexuelles dans laquelle l'avocat est mis en examen. Il est, à ce stade de la procédure, présumé innocent.
Cette demande de radiation vise une série de manquements disciplinaires. En décembre 2013, le bâtonnier de Mayotte avait saisi le conseil régional disciplinaire des avocats de la Réunion et de Mayotte qui n'a pas répondu dans un délai de huit mois. D'où une décision implicite de rejet. La chambre civile de la cour d'appel a été saisie.
Dans ses réquisitions, l'avocat général Bruno Badré a constaté que Me Tchibozo « avait manifesté par l'ensemble et la répétition des manquements répétés à son encontre son incapacité à assumer les responsabilités et les engagements prévus par son serment d'avocat ».
Le bâtonnier de Mayotte, Me Ahamada a, lui, rappelé les manquements disciplinaires reprochés. Lors de son inscription au barreau de Mayotte, Me Tchibozo a ainsi dissimulé de précédentes condamnations pénales datant de 2004 et 2009 pour outrage à l'encontre d'un policier et pour avoir remis un téléphone portable à un détenu. Il lui est également reproché de ne pas avoir restitué des honoraires à un client bénéficiant de l'aide juridictionnelle et d'avoir caché d'autres ennuis disciplinaires à la suite d'une altercation avec un magistrat.
Autres griefs mis en avant, des « propos discourtois et outrageants » tenus à l'encontre d'un substitut du parquet de Saint-Denis, d'un juge d'instruction, de l'ancien procureur de Mayotte et d'autres avocats de Mamoudzou dans le cadre de la procédure pour viols.
La chambre civile statuant en formation solennelle rendra sa décision le 1er juin prochain.
J.T.clicanoo.re
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Cette demande de radiation vise une série de manquements disciplinaires. En décembre 2013, le bâtonnier de Mayotte avait saisi le conseil régional disciplinaire des avocats de la Réunion et de Mayotte qui n'a pas répondu dans un délai de huit mois. D'où une décision implicite de rejet. La chambre civile de la cour d'appel a été saisie.
Dans ses réquisitions, l'avocat général Bruno Badré a constaté que Me Tchibozo « avait manifesté par l'ensemble et la répétition des manquements répétés à son encontre son incapacité à assumer les responsabilités et les engagements prévus par son serment d'avocat ».
Le bâtonnier de Mayotte, Me Ahamada a, lui, rappelé les manquements disciplinaires reprochés. Lors de son inscription au barreau de Mayotte, Me Tchibozo a ainsi dissimulé de précédentes condamnations pénales datant de 2004 et 2009 pour outrage à l'encontre d'un policier et pour avoir remis un téléphone portable à un détenu. Il lui est également reproché de ne pas avoir restitué des honoraires à un client bénéficiant de l'aide juridictionnelle et d'avoir caché d'autres ennuis disciplinaires à la suite d'une altercation avec un magistrat.
Autres griefs mis en avant, des « propos discourtois et outrageants » tenus à l'encontre d'un substitut du parquet de Saint-Denis, d'un juge d'instruction, de l'ancien procureur de Mayotte et d'autres avocats de Mamoudzou dans le cadre de la procédure pour viols.
La chambre civile statuant en formation solennelle rendra sa décision le 1er juin prochain.
J.T.clicanoo.re
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