COMMUNIQUÉ DU PARTI JUWA A LA SUITE DE LA NOMINATION DU TROISIÈME GOUVERNEMENT D’IKILILOU . Le Président Ikililou Dhoinine vient de nommer...
COMMUNIQUÉ DU PARTI JUWA A LA SUITE DE LA NOMINATION DU TROISIÈME GOUVERNEMENT D’IKILILOU.
Le Président Ikililou Dhoinine vient de nommer son troisième Gouvernement, après les élections législatives et communales et à quelques mois de la fin de son mandat. Ce Gouvernement comme les précédents est un Gouvernement d’amis qui ne tire aucune conséquence de la volonté du peuple telle qu’elle s’est exprimée lors des scrutins des 25 janvier et 22 février 2015. Ceci ne fait que confirmer à l’opinion, ce qu’elle sait déjà, à savoir la réalité du pouvoir est dans les mains de ceux qui ont combattu la candidature d’Ikililou et qui le sapent de l’intérieur.
Il ne faut donc pas s’étonner qu’en presque quatre ans aucune avancée majeure n’a été enregistrée dans le pays, ni sur le plan économique, ni sur le plan social. La démocratie et l’Etat de droit ont reculé tels que le montre les indicateurs internationaux.
Depuis plusieurs mois une crise sociale qui touche les secteurs de l’enseignement et de la santé, caractérisée par de longues grèves, frappe durement la population. La capitale est envahie par les ordures que les autorités semblent incapables d’évacuer.
Après des élections au cours desquelles les principes les plus fondamentaux de la démocratie ont été bafoués par l’achat de conscience, l’usage des biens de l’Etat, le recours à la force publique à des fins partisanes, la confiscation des médias publiques, l’intimidation et l’embrigadement des agents de l’Etat, la partialité des organes chargées de l’organisation des élections, la composition de ce Gouvernement montre que si l’opinion nationale et internationale ne se mobilise pas pour exiger des changements, la situation risque d’être pire lors des prochaines échéances électorales avec les conséquences politiques et sociales désastreuses auxquelles on peut s’attendre.
A quelques mois de la fin des mandats présidentiel et des Gouverneurs, le parti JUWA ainsi que la population comorienne ne s’attendent pas à des miracles quant aux problèmes de chômage, de pénurie d’eau et d’électricité et de retards de salaire qui frappent le pays, le seul service qu’Ikililou et son Gouvernement pourraient rendre à ce pays serait d’accepter que des élections libres et transparentes ainsi qu’une transition pacifique puissent avoir lieu et ainsi lui éviter le pire.
Le Président Ikililou Dhoinine vient de nommer son troisième Gouvernement, après les élections législatives et communales et à quelques mois de la fin de son mandat. Ce Gouvernement comme les précédents est un Gouvernement d’amis qui ne tire aucune conséquence de la volonté du peuple telle qu’elle s’est exprimée lors des scrutins des 25 janvier et 22 février 2015. Ceci ne fait que confirmer à l’opinion, ce qu’elle sait déjà, à savoir la réalité du pouvoir est dans les mains de ceux qui ont combattu la candidature d’Ikililou et qui le sapent de l’intérieur.
Il ne faut donc pas s’étonner qu’en presque quatre ans aucune avancée majeure n’a été enregistrée dans le pays, ni sur le plan économique, ni sur le plan social. La démocratie et l’Etat de droit ont reculé tels que le montre les indicateurs internationaux.
Depuis plusieurs mois une crise sociale qui touche les secteurs de l’enseignement et de la santé, caractérisée par de longues grèves, frappe durement la population. La capitale est envahie par les ordures que les autorités semblent incapables d’évacuer.
Après des élections au cours desquelles les principes les plus fondamentaux de la démocratie ont été bafoués par l’achat de conscience, l’usage des biens de l’Etat, le recours à la force publique à des fins partisanes, la confiscation des médias publiques, l’intimidation et l’embrigadement des agents de l’Etat, la partialité des organes chargées de l’organisation des élections, la composition de ce Gouvernement montre que si l’opinion nationale et internationale ne se mobilise pas pour exiger des changements, la situation risque d’être pire lors des prochaines échéances électorales avec les conséquences politiques et sociales désastreuses auxquelles on peut s’attendre.
A quelques mois de la fin des mandats présidentiel et des Gouverneurs, le parti JUWA ainsi que la population comorienne ne s’attendent pas à des miracles quant aux problèmes de chômage, de pénurie d’eau et d’électricité et de retards de salaire qui frappent le pays, le seul service qu’Ikililou et son Gouvernement pourraient rendre à ce pays serait d’accepter que des élections libres et transparentes ainsi qu’une transition pacifique puissent avoir lieu et ainsi lui éviter le pire.
Fait à Moroni le 4 MAI 2015 Le Bureau Exécutif
Photo ©habarizacomores