La perspective 2016, intervenant après la triple élection de 2015, contribue à rendre la situation politique du pays encore plus complexe. ...
La perspective 2016, intervenant après la triple élection de 2015, contribue à rendre la situation politique du pays encore plus complexe. Des vieux partis politiques ont quasiment disparus même si leurs « leaders » se trouvent des subterfuges pour tenter d'exister et pourquoi pas, remporter un macaron : un ministère ou une direction générale ou un conseiller du président. L'orientation « tout sauf JUWA » du parti au pouvoir a mené à des pratiques abusives caractérisées qui ailleurs auraient pu déboucher sur une guerre civile.
« Tout pour revenir au pouvoir » a tourné la tête au leader de JUWA qui semble prêt à être candidat à la présidentielle même si cela peut conduire à des affrontements entre communautés. Une situation propice à « notre ami qui nous veut du bien » pour manipuler les uns et les autres, aggraver les tensions séparatistes et éloigner encore plus toute perspective d'une solution judicieuse de la question de l'île comorienne de Mayotte.
Voilà donc le président du pays avec l'appui du gouverneur de Ndzuani qui fraie la voie à un retour en grandes pompes du chef séparatiste Mohamed Bacar, un Bacar fidèle à lui-même et qui a déjà annoncé la couleur : la confédération des îles comme orientation fondamentale, la construction d'une union des états indépendants des Comores. Pour barrer la voie à Sambi, Ikililou n'hésite pas à miser sur un chef séparatiste incorrigible au lieu de miser sur la tournante à Maore. Ce qui engagerait une dynamique autrement plus positive tout en ruinant les ambitions de ceux qui veulent l'usurper dont Sambi est le chantre sans oublier les Azali, Msaidié, Kamal, etc.
Enfin la multiplicité des candidatures, des fantaisistes aux supposés bénéficiant d'appuis extérieurs, contribuent à semer la confusion et à décourager toute initiative salutaire. Résultat : la partie la plus consciente des citoyens reste dans l'expectative comme si elle attendait un messie qui tomberait du ciel pour sauver le pays. Le pays se trouve donc sans perspective autre que la dislocation, l'aggravation d'une situation déjà difficile à supporter !
Une situation qui au dire de certains analystes peut conduire à une explosion sociale non maîtrisable ou propice aux mauvais coups qui ont fait la réputation du pays. Voilà pourquoi on ne peut qu'appeler à un sursaut national. L'idée d'une force portant des valeurs de gauche fait son chemin ; la gestation dure et l'accouchement compliqué mais l'espoir prend forme. A ceux qui voudraient que ça change de prendre leur part pour accélérer le processus. Personne ne peut se poser en spectateur quand le destin du pays est en jeu
« Tout pour revenir au pouvoir » a tourné la tête au leader de JUWA qui semble prêt à être candidat à la présidentielle même si cela peut conduire à des affrontements entre communautés. Une situation propice à « notre ami qui nous veut du bien » pour manipuler les uns et les autres, aggraver les tensions séparatistes et éloigner encore plus toute perspective d'une solution judicieuse de la question de l'île comorienne de Mayotte.
Voilà donc le président du pays avec l'appui du gouverneur de Ndzuani qui fraie la voie à un retour en grandes pompes du chef séparatiste Mohamed Bacar, un Bacar fidèle à lui-même et qui a déjà annoncé la couleur : la confédération des îles comme orientation fondamentale, la construction d'une union des états indépendants des Comores. Pour barrer la voie à Sambi, Ikililou n'hésite pas à miser sur un chef séparatiste incorrigible au lieu de miser sur la tournante à Maore. Ce qui engagerait une dynamique autrement plus positive tout en ruinant les ambitions de ceux qui veulent l'usurper dont Sambi est le chantre sans oublier les Azali, Msaidié, Kamal, etc.
Enfin la multiplicité des candidatures, des fantaisistes aux supposés bénéficiant d'appuis extérieurs, contribuent à semer la confusion et à décourager toute initiative salutaire. Résultat : la partie la plus consciente des citoyens reste dans l'expectative comme si elle attendait un messie qui tomberait du ciel pour sauver le pays. Le pays se trouve donc sans perspective autre que la dislocation, l'aggravation d'une situation déjà difficile à supporter !
Une situation qui au dire de certains analystes peut conduire à une explosion sociale non maîtrisable ou propice aux mauvais coups qui ont fait la réputation du pays. Voilà pourquoi on ne peut qu'appeler à un sursaut national. L'idée d'une force portant des valeurs de gauche fait son chemin ; la gestation dure et l'accouchement compliqué mais l'espoir prend forme. A ceux qui voudraient que ça change de prendre leur part pour accélérer le processus. Personne ne peut se poser en spectateur quand le destin du pays est en jeu