Andjouza Ahamada est la Chargée du genre, des affaires sociales et culturelles au sein du Comesa, cette organisation économique qui regro...
Andjouza Ahamada est la Chargée du genre, des affaires sociales et culturelles au sein du Comesa, cette organisation économique qui regroupe 19 Etats d'Afrique Austral et de l'Est. Installée en Zambie, elle est la seule comorienne de cette institution. Depuis sa prise de fonction, cette femme se bat pour l'intégration totale des Comores et les résultats sont satisfaisants malgré quelques couacs.
Si les Comores bénéficient aujourd'hui de programmes de développement du Comesa, c'est en partie grâce à Andjouza Ahamada. Basée à Lusaka (Zambie) au siège de cette organisation régionale qui vise à atteindre le progrès économique et social durable de tous les États membres, cette femme originaire de Ntsoudjini a mis tout son poids pour que son pays soit considéré comme un membre à part entière.
"J'ai facilité la signature du Protocole du Fond du COMESA par le président de la république en 2012 et par conséquent l'opérationnalisation de la Zone de Libre Echange (ZLE)", se félicite cette femme qui est entrée au Comesa en 2007. Et elle de montrer qu'à son arrivée dans l'institution, " les Comores étaient membre de la ZLE depuis 2006, mais le mécanisme n'a pas été opérationnel. Ce qui ne favorisait pas le commerce en Union des Comores dans la mesure où les commerçants ne pouvaient plus bénéficier des intérêts du COMESA à travers la ZLE, à savoir l'exonération des taxes".
C'est en sa qualité de point focal Comores au Comesa que cette détentrice d'un Master en Affaires internationales obtenu à l'Ecole des Hautes Etudes internationales de Paris 8ème a réalisé ces prouesses. Aussi dans son actif, le pays a obtenu plusieurs subventions de la part du Comesa pour "améliorer l'efficacité des opérations douanières" notamment. C'est sans citer les différents consultants comoriens qui sont recrutés par l'institution grâce elle.
Mais à Lusaka, Andjouza n'est pas seulement la représentante des Comores. Cette femme mariée et mère de 3 garçons est surtout la chargée du Genre, des affaires sociales et culturelle dans cette institution qui comptent 19 Etats membres. Un poste acquis après avoir réussi au concours qui a avait mis en compétition plusieurs candidats de la région. " Ma mission est de s'assurer que tous les programmes du COMESA sont sensibles au Genre, assurer la promotion et l'autonomisation économique des femmes et intégrer les Affaires Sociales et Culturelles au sein de l'Agenda sur l'Intégration Régionale du COMESA. J'ai aussi la mission d'assurer l'intégration des jeunes de la région du COMESA dans le processus d'intégration Régionale".
Et ce n'est pas sans difficultés que cette femme a réalisé ces bon résultats. Le retard dans la cotisation de son pays auprès de l'institution est souvent un frein pour son élan. "J'aurais aimé que notre pays soit en mesure d'apurer ses arriérés afin de pouvoir occuper une place digne de son nom au près du COMESA", souhaite celle qui avait pensé devenir avocate.
A 38 ans seulement , elle compte mettre son expérience au profit de la femme comorienne. C'est pourquoi, Andjouza invite la gente féminine de l'archipel "à s'ouvrir au monde afin de s'intégrer économiquement, socialement et juridiquement". Des droits de la femme comorienne, elle connaît très bien pour avoir enquêter dans le cadre de sa thèse qu'elle n'a pas pu malheureusementsoutenir.
Par Salwa Mag
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Si les Comores bénéficient aujourd'hui de programmes de développement du Comesa, c'est en partie grâce à Andjouza Ahamada. Basée à Lusaka (Zambie) au siège de cette organisation régionale qui vise à atteindre le progrès économique et social durable de tous les États membres, cette femme originaire de Ntsoudjini a mis tout son poids pour que son pays soit considéré comme un membre à part entière.
"J'ai facilité la signature du Protocole du Fond du COMESA par le président de la république en 2012 et par conséquent l'opérationnalisation de la Zone de Libre Echange (ZLE)", se félicite cette femme qui est entrée au Comesa en 2007. Et elle de montrer qu'à son arrivée dans l'institution, " les Comores étaient membre de la ZLE depuis 2006, mais le mécanisme n'a pas été opérationnel. Ce qui ne favorisait pas le commerce en Union des Comores dans la mesure où les commerçants ne pouvaient plus bénéficier des intérêts du COMESA à travers la ZLE, à savoir l'exonération des taxes".
C'est en sa qualité de point focal Comores au Comesa que cette détentrice d'un Master en Affaires internationales obtenu à l'Ecole des Hautes Etudes internationales de Paris 8ème a réalisé ces prouesses. Aussi dans son actif, le pays a obtenu plusieurs subventions de la part du Comesa pour "améliorer l'efficacité des opérations douanières" notamment. C'est sans citer les différents consultants comoriens qui sont recrutés par l'institution grâce elle.
Mais à Lusaka, Andjouza n'est pas seulement la représentante des Comores. Cette femme mariée et mère de 3 garçons est surtout la chargée du Genre, des affaires sociales et culturelle dans cette institution qui comptent 19 Etats membres. Un poste acquis après avoir réussi au concours qui a avait mis en compétition plusieurs candidats de la région. " Ma mission est de s'assurer que tous les programmes du COMESA sont sensibles au Genre, assurer la promotion et l'autonomisation économique des femmes et intégrer les Affaires Sociales et Culturelles au sein de l'Agenda sur l'Intégration Régionale du COMESA. J'ai aussi la mission d'assurer l'intégration des jeunes de la région du COMESA dans le processus d'intégration Régionale".
Et ce n'est pas sans difficultés que cette femme a réalisé ces bon résultats. Le retard dans la cotisation de son pays auprès de l'institution est souvent un frein pour son élan. "J'aurais aimé que notre pays soit en mesure d'apurer ses arriérés afin de pouvoir occuper une place digne de son nom au près du COMESA", souhaite celle qui avait pensé devenir avocate.
A 38 ans seulement , elle compte mettre son expérience au profit de la femme comorienne. C'est pourquoi, Andjouza invite la gente féminine de l'archipel "à s'ouvrir au monde afin de s'intégrer économiquement, socialement et juridiquement". Des droits de la femme comorienne, elle connaît très bien pour avoir enquêter dans le cadre de sa thèse qu'elle n'a pas pu malheureusementsoutenir.
Par Salwa Mag
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