Le détournement des fonds publics ont, dans la plupart des cas, pour origine l’absence de contrôle et de responsabilité pécuniaire de ceux ...
Le détournement des fonds publics ont, dans la plupart des cas, pour origine l’absence de contrôle et de responsabilité pécuniaire de ceux qui sont chargés d’assurer le contrôle de l’l’exécution budgétaire.
On a beau parler et disserter sur le pillage des deniers publics et il est temps que nous passions à l’acte au lieu de passer notre temps à déresponsabiliser les vrais coupables indexés et pointés par la loi.
Les comptables publics nommés dans les administrations, les entités ou les autres organismes d’Etat doivent assumer leur responsabilité de garant de la sincérité des opérations financières et /ou bancaires engagées par les ordonnateurs que sont les ministres, commissaires ou Directeurs d’Établissement.
Quel comptable public a été cité , ne serait-ce qu’une seule fois, dans un journal, un communiqué ou un tract alors qu’ils sont les témoins complices de toutes les anomalies grossières qui gangrènent le tissu économique et financier du pays.
Pendant trop longtemps ces gens de l’ombre investis d’une mission de contrôle de la sincérité de l’exécution budgétaire et des comptes publics dans les ministères comme dans les sociétés d'Etat, passent leur temps utile à apposer leur signature au bas de documents dont ils connaissent le caractère irrégulier, pensant s’en laver les mains une fois l’exercice terminé.
Ou en est-on avec la caution demandée aux comptables publics dès leur entrée en fonction ?
Il serait temps d'aller dans le sens d’impliquer ces « messieurs finances », comme le dit la Loi , dans la responsabilité des détournements en cas de faits avérés au lieu de flécher les seuls ordonnateurs.
Djounaid Djoubeir