Elections législatives, le pouvoir est perdant. Elections de conseillers des îles, de même, un échec pas surprenant. Elections municipale...
Elections législatives, le pouvoir est perdant. Elections de conseillers des îles, de même, un échec pas surprenant. Elections municipales, son impuissance est inestimable. Ce qui fait que son arsenal est mis en service. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), et la cour constitutionnelle, deux organes servant de munition.
Mais quand même, il faut un « shamba habari sha wahanwa » (survivant parmi les naufragés).Candidat aux législatives, Kiki a même ruminé son chagrin né de sa défaite. Mais dans le but de vouloir trouver une majorité parlementaire pour le pouvoir, la Cour constitutionnelle lui a donné un coup de pouce…, Kiki est déclaré élu député. Mais bien que ce fameux Kiki soit choisi par cette cour constitutionnelle, mais le pouvoir reste toujours minoritaire dans cette assemblée.
Et voilà un déni de la démocratie, qui est monnaie courante aux Comores. Ces soldats ponctuels, dont les chefs des villages et des quartiers, ont changé et changeront les donnes. Et voilà, Kiki devient Maire de Moroni, Abdoul Mouheimine devient celui de Fomboni et Amir Mitterrand de Mutsamudu. Et sans doute, les restes des communes suivront cette même voie car le passage en force ne s'arrête pas à ces grandes villes, susmentionnées.
Outre, comme certains contestent le vote par les chefs des villages et des quartiers, d'autres le défendent avec des arguments massues, bien sur. Alors, le problème ne se trouve pas là. Le problème, c'est bien le sacrilège fait par le ministre de l'intérieur, en remplaçant les chefs des villages et des quartiers pour qu'ils élisent leurs Maires, déjà battus préalablement.
Ainsi, ce régime ne cesse d'implanter des bombes à retardement depuis qu'il est menacé d'un déséquilibre. Ce passage en force, qui ne cesse de se répéter depuis quelques temps, montre bien sa faiblesse et son manque de charisme. Et sans doute ces désignations illégales des maires dans les différentes communes du pays, sont nocives et destructrices de la paix et l'harmonie de plusieurs localités.
Mais quand même, il faut un « shamba habari sha wahanwa » (survivant parmi les naufragés).Candidat aux législatives, Kiki a même ruminé son chagrin né de sa défaite. Mais dans le but de vouloir trouver une majorité parlementaire pour le pouvoir, la Cour constitutionnelle lui a donné un coup de pouce…, Kiki est déclaré élu député. Mais bien que ce fameux Kiki soit choisi par cette cour constitutionnelle, mais le pouvoir reste toujours minoritaire dans cette assemblée.
« Silence on assassine la démocratie »
La seule et unique potion pour le régime, c'est de s'accaparer des mairies notamment des grandes villes, même si injustement. D'abord une loi, sur l'élection par les chefs des villages et des quartiers faisait couler beaucoup d'encre. Mais après l'échec cuisant du pouvoir, il faut que ce dernier utiliser la force. Donc le vote citoyen n'a pas d'importance selon ce pouvoir. Contre la volonté du peuple, les maires de Moroni, de Mutsamudu et de Fomboni, sont choisis. Donc par arrêté ministériel. Quelques jours, avant l'élection des maires par les conseillers municipaux, le pouvoir après avoir constaté sa chance au rabais, par le ministre d'intérieur, un arrêté a été signé pour arriver secourir les partis au pouvoir, donc des chefs des villages et des quartiers remplacés.Et voilà un déni de la démocratie, qui est monnaie courante aux Comores. Ces soldats ponctuels, dont les chefs des villages et des quartiers, ont changé et changeront les donnes. Et voilà, Kiki devient Maire de Moroni, Abdoul Mouheimine devient celui de Fomboni et Amir Mitterrand de Mutsamudu. Et sans doute, les restes des communes suivront cette même voie car le passage en force ne s'arrête pas à ces grandes villes, susmentionnées.
Outre, comme certains contestent le vote par les chefs des villages et des quartiers, d'autres le défendent avec des arguments massues, bien sur. Alors, le problème ne se trouve pas là. Le problème, c'est bien le sacrilège fait par le ministre de l'intérieur, en remplaçant les chefs des villages et des quartiers pour qu'ils élisent leurs Maires, déjà battus préalablement.
« Où sont-ils ? »
Mais dans tout cela, le plus étonnant est la classe dite intellectuelle, tenant des critiques et des analyses à sens unique. Ici, l'acte des conseillers de Barwan, lui d'ailleurs en tête à Moroni et d'Ali Mzé, qui ont fait blocus, a été sévèrement critiqué par cette classe précitée, et conçu comme impiété. Ces mêmes intellectuels qui ont qualifié l'acte des conseillers des îles, il y a quelques jours, acte de bloquer l'ouverture des travaux de l'assemblée des conseillers de l'île de Ngazidja, d'acte de revendication, donc de droit.Ainsi, ce régime ne cesse d'implanter des bombes à retardement depuis qu'il est menacé d'un déséquilibre. Ce passage en force, qui ne cesse de se répéter depuis quelques temps, montre bien sa faiblesse et son manque de charisme. Et sans doute ces désignations illégales des maires dans les différentes communes du pays, sont nocives et destructrices de la paix et l'harmonie de plusieurs localités.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.