En déplacement à Mayotte, où il rencontrait les militants UMP dans la perspective des élections départementales, Hervé Mariton a été frappé ...
En déplacement à Mayotte, où il rencontrait les militants UMP dans la perspective des élections départementales, Hervé Mariton a été frappé par une préoccupation grandissante au sein de la population mahoraise.
Selon
le député de la Drôme, attentif à ces sujets en tant qu’ancien ministre
de l’Outre-mer, un nombre croissant d’enseignants métropolitains de
confession musulmane, souvent d’origine maghrébine, demanderaient leur
mutation à Mayotte, où la population est majoritairement musulmane.
« Les Mahorais sont très inquiets, raconte Mariton, car ces enseignants professent à Mayotte un islam beaucoup plus rigoriste que celui, pragmatique, pratiqué par la population. Certains de ces enseignants vont jusqu’à construire leur propre mosquée et leurs épouses portent le voile. La population le vit très mal et nous devons rester attentifs à ce phénomène, afin de ne pas laisser se développer une exportation de l’islamisme de la métropole vers Mayotte. »
Un phénomène connu des autorités, selon le député, qui ne se prive pourtant pas de lancer un signal d’alerte en métropole : « Les services compétents en sont conscients, mais il faut que cette réalité, qui est grave, soit connue. J’interpelle la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, pour qu’elle agisse sur ce sujet. »
« Les Mahorais sont très inquiets, raconte Mariton, car ces enseignants professent à Mayotte un islam beaucoup plus rigoriste que celui, pragmatique, pratiqué par la population. Certains de ces enseignants vont jusqu’à construire leur propre mosquée et leurs épouses portent le voile. La population le vit très mal et nous devons rester attentifs à ce phénomène, afin de ne pas laisser se développer une exportation de l’islamisme de la métropole vers Mayotte. »
Hervé Mariton, député de la Drôme, lors de son déplacement à Mayotte. Photo © Collection particulière |
Un phénomène connu des autorités, selon le député, qui ne se prive pourtant pas de lancer un signal d’alerte en métropole : « Les services compétents en sont conscients, mais il faut que cette réalité, qui est grave, soit connue. J’interpelle la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, pour qu’elle agisse sur ce sujet. »