Introuvable mobilisation face à la régression et à la disparition de la de République Où sont les « progressistes » des Comores? Où sont le...
Introuvable mobilisation face à la régression et à la disparition de la de République
Où sont les «progressistes» des Comores? Où sont les gens qui prétendent adhérer aux idées et idéaux progressistes de «Mongozi» («Guide») Ali Soilihi? Où sont les intellectuels de ce pays qu’on appelle les Comores? Où sont les hommes et les femmes qui, autrefois, ont dit «non!» au colonialisme à l’asservissement, souhaitant ainsi obtenir l’indépendance de leur pays? Je refuse la destruction de mon peuple, de notre République. Vu ce qui se passe dans mon pays, tous les conditions sont réunies pour qu’une guerre civile et fratricide se déclare, conduisant à la destruction des Comores et non à leur reconstruction. Le peuple ne pourra plus désormais accepter qu’une poignée de personnes s’accapare à elle seule les biens de tous. Le vol des deniers publics est une maladie très dangereuse, une maladie qui tue toute une génération et continuera à tuer pendant plusieurs siècles si nous ne trouvons pas de solutions immédiates à cette maladie hautement mortelle. Certains personnes se croient au-dessus des lois, et font en sorte que les Comores soient le seul pays au monde où celui qui a «réussi» est celui qui a volé son peuple et son pays sans vergogne.
Je refuse le mimétisme non réfléchi qui consiste à imiter d’autres pays, qui ont d’autres coutumes, une autre Histoire, une civilisation différente de la nôtre, alors même que nous ne montrons pas capables de nous prendre en charge et d’assumer une vraie indépendance ne serait-ce que dans un seul domaine de la vie sociale et économique. Aujourd’hui, on nous parle des Conseillers, des Députés, des Gouverneurs, des Maires, et on nous impose même des chefs de quartiers et des chefs de village, et nous ne savons même pas vraiment ce que tout cela veut dire. Nous sommes combien dans notre archipel? Combien tout cela a coûté et va coûter à l’État dans les années à venir? Qu’est ce que cela va apporter à notre peuple d’élire des gens dont la majorité n’est pas capable de connaître, de comprendre et d’assumer le pouvoir qu’on lui a attribué? Un État indépendant se doit d’assumer une vraie indépendance, de lutter contre les injustices et surtout de lutter contre toutes les formes d’injustice, en commençant par les injustices les plus pernicieuses. Pourtant, aux Comores, c’est l’impunité totale des malfrats qui prévaut. Dès lors, les ripoux de la République peuvent plastronner et parader en toute impunité. Tout ça doit s’arrêter. Il doit bien y avoir des gens capables de dire «non!», «STOP!» quel que soit le prix à payer.
Je refuse de dire que tous les régimes politiques qui se succèdent aux Comores depuis 1975 sont les mêmes, car lorsque nous disons que tous ces régimes se valent, alors c’est du «Kafa Bo Liwali», pour reprendre un slogan cher aux révolutionnaires de la période d’Ali Soilihi. Et je refuse cette équation désastreuse. Le constat est terrible, vraiment terrible, d’autant plus qu’on se rapproche d’une élection présidentielle en 2016, une élection cruciale, une élection au cours de laquelle il va falloir choisir, d’abord un projet de développement social et économique, porté par un homme ou une femme capable de donner une impulsion au développent socioéconomique du pays. Ça doit être un homme ou une femme honnête aimant son peuple et qui croit que la réussite du peuple comorien est possible et viendra de l’intérieur du pays et du peuple. Or, nous savons tous très bien et malheureusement que nombreux parmi les prétendants à la Présidence de la République ne sont pas préparés pour assumer une telle responsabilité, ni ne possède un vrai projet bien ficelé pour l’avenir de ce peuple qu’on aime tant. La plupart des candidats se présentent pour des raisons alimentaires et pour satisfaire un ego démesuré, et cela ne sauvera pas les Comores.
Alors, n’ayons pas honte de regarder la réalité en face, et celle-ci est la suivante: il y a un projet réfléchi, bien ficelé, écrit par des Comoriens pour les Comoriens, et qui répondrait aux exigences du moment, mutatis mutandis, pour les besoins de son adaptation au contexte actuel. Prenons-le et adaptons-le donc à la situation qui prévaut actuellement dans notre pays. Ce projet est capable de poser des bases solides pour le développement socioéconomique de notre pays. Ce projet n’a-t-il pas produit des résultats positifs même s’il y a eu quelques maladresses au niveau de son exécution? Prenons ce programme audacieux et volontariste de «Mongozi» Ali Soilihi et faisons tout pour l’appliquer à notre pays car IL N’Y EN A PAS UN AUTRE jusqu’à preuve du contraire. Il n’y en a pas un autre car nous, peuple des Comores, ne le connaissons pas encore, et car nous savons que les prétendants à la Présidence de la République n’ont pas ou n’ont pas eu et n’auront pas le temps, la volonté et l’expertise pour produire un vrai projet comme celui de «Mongozi» Ali Soilihi.
Pensez-vous que lutter contre la famine, contre la maladie et contre l’ignorance est juste un slogan et un mot d’ordre? Voyons: l’enfant comorien mange-t-il à sa faim et de manière équilibrée? Pensez-vous que le jeune Comorien, qui est l’avenir de notre pays, est en bonne santé, ou qu’il se soigne lorsqu’il est malade? À El Maanrouf de Moroni, me diriez-vous, mais est-ce que El Maanrouf est un hôpital? Penses-tu, toi l’homme ou la femme ayant une instruction que lorsqu’on te confie une responsabilité quelconque, que ce soit dans les entreprises d’État ou dans un ministère, quand tu voles tout l’argent qui entre dans la caisse, c’est de l’intelligence? Chers compatriotes, quand Ali Soilihi disait «notre combat est de lutter contre la famine, lutter contre la maladie et lutter contre l’ignorance», nous devons admettre qu’il s’agit d’un combat noble et respectueux que tout État indépendant doit mener. Ne nous perdons pas dans des banabanas de Maire, Conseillers, Gouverneurs et ne nous noyons pas dans des mots dont nous ne connaissons pas le sens et la portée. Réalisons des projets concrets comme la décentralisation prônée par «Mongozi» Ali Soilihi. Soyons un peuple normal dans un pays normal. Je lance un appel pressant et vibrant à toutes les forces progressistes partout où elles se trouvent pour se réunir autour de cet idéal qu’est le projet de «Mongozi» pour sortir le pays dans l’enfer où il est plongé. CHACUN DOIT ASSUMER SES RESPONSABILITÉS, CAR J’ASSUMERAI LA MIENNE.
Par Ahmed Youssouf dit «Alley»
© www.lemohelien.com – Dimanche 8 mars 2015.
Où sont les «progressistes» des Comores? Où sont les gens qui prétendent adhérer aux idées et idéaux progressistes de «Mongozi» («Guide») Ali Soilihi? Où sont les intellectuels de ce pays qu’on appelle les Comores? Où sont les hommes et les femmes qui, autrefois, ont dit «non!» au colonialisme à l’asservissement, souhaitant ainsi obtenir l’indépendance de leur pays? Je refuse la destruction de mon peuple, de notre République. Vu ce qui se passe dans mon pays, tous les conditions sont réunies pour qu’une guerre civile et fratricide se déclare, conduisant à la destruction des Comores et non à leur reconstruction. Le peuple ne pourra plus désormais accepter qu’une poignée de personnes s’accapare à elle seule les biens de tous. Le vol des deniers publics est une maladie très dangereuse, une maladie qui tue toute une génération et continuera à tuer pendant plusieurs siècles si nous ne trouvons pas de solutions immédiates à cette maladie hautement mortelle. Certains personnes se croient au-dessus des lois, et font en sorte que les Comores soient le seul pays au monde où celui qui a «réussi» est celui qui a volé son peuple et son pays sans vergogne.
Je refuse le mimétisme non réfléchi qui consiste à imiter d’autres pays, qui ont d’autres coutumes, une autre Histoire, une civilisation différente de la nôtre, alors même que nous ne montrons pas capables de nous prendre en charge et d’assumer une vraie indépendance ne serait-ce que dans un seul domaine de la vie sociale et économique. Aujourd’hui, on nous parle des Conseillers, des Députés, des Gouverneurs, des Maires, et on nous impose même des chefs de quartiers et des chefs de village, et nous ne savons même pas vraiment ce que tout cela veut dire. Nous sommes combien dans notre archipel? Combien tout cela a coûté et va coûter à l’État dans les années à venir? Qu’est ce que cela va apporter à notre peuple d’élire des gens dont la majorité n’est pas capable de connaître, de comprendre et d’assumer le pouvoir qu’on lui a attribué? Un État indépendant se doit d’assumer une vraie indépendance, de lutter contre les injustices et surtout de lutter contre toutes les formes d’injustice, en commençant par les injustices les plus pernicieuses. Pourtant, aux Comores, c’est l’impunité totale des malfrats qui prévaut. Dès lors, les ripoux de la République peuvent plastronner et parader en toute impunité. Tout ça doit s’arrêter. Il doit bien y avoir des gens capables de dire «non!», «STOP!» quel que soit le prix à payer.
Je refuse de dire que tous les régimes politiques qui se succèdent aux Comores depuis 1975 sont les mêmes, car lorsque nous disons que tous ces régimes se valent, alors c’est du «Kafa Bo Liwali», pour reprendre un slogan cher aux révolutionnaires de la période d’Ali Soilihi. Et je refuse cette équation désastreuse. Le constat est terrible, vraiment terrible, d’autant plus qu’on se rapproche d’une élection présidentielle en 2016, une élection cruciale, une élection au cours de laquelle il va falloir choisir, d’abord un projet de développement social et économique, porté par un homme ou une femme capable de donner une impulsion au développent socioéconomique du pays. Ça doit être un homme ou une femme honnête aimant son peuple et qui croit que la réussite du peuple comorien est possible et viendra de l’intérieur du pays et du peuple. Or, nous savons tous très bien et malheureusement que nombreux parmi les prétendants à la Présidence de la République ne sont pas préparés pour assumer une telle responsabilité, ni ne possède un vrai projet bien ficelé pour l’avenir de ce peuple qu’on aime tant. La plupart des candidats se présentent pour des raisons alimentaires et pour satisfaire un ego démesuré, et cela ne sauvera pas les Comores.
Alors, n’ayons pas honte de regarder la réalité en face, et celle-ci est la suivante: il y a un projet réfléchi, bien ficelé, écrit par des Comoriens pour les Comoriens, et qui répondrait aux exigences du moment, mutatis mutandis, pour les besoins de son adaptation au contexte actuel. Prenons-le et adaptons-le donc à la situation qui prévaut actuellement dans notre pays. Ce projet est capable de poser des bases solides pour le développement socioéconomique de notre pays. Ce projet n’a-t-il pas produit des résultats positifs même s’il y a eu quelques maladresses au niveau de son exécution? Prenons ce programme audacieux et volontariste de «Mongozi» Ali Soilihi et faisons tout pour l’appliquer à notre pays car IL N’Y EN A PAS UN AUTRE jusqu’à preuve du contraire. Il n’y en a pas un autre car nous, peuple des Comores, ne le connaissons pas encore, et car nous savons que les prétendants à la Présidence de la République n’ont pas ou n’ont pas eu et n’auront pas le temps, la volonté et l’expertise pour produire un vrai projet comme celui de «Mongozi» Ali Soilihi.
Pensez-vous que lutter contre la famine, contre la maladie et contre l’ignorance est juste un slogan et un mot d’ordre? Voyons: l’enfant comorien mange-t-il à sa faim et de manière équilibrée? Pensez-vous que le jeune Comorien, qui est l’avenir de notre pays, est en bonne santé, ou qu’il se soigne lorsqu’il est malade? À El Maanrouf de Moroni, me diriez-vous, mais est-ce que El Maanrouf est un hôpital? Penses-tu, toi l’homme ou la femme ayant une instruction que lorsqu’on te confie une responsabilité quelconque, que ce soit dans les entreprises d’État ou dans un ministère, quand tu voles tout l’argent qui entre dans la caisse, c’est de l’intelligence? Chers compatriotes, quand Ali Soilihi disait «notre combat est de lutter contre la famine, lutter contre la maladie et lutter contre l’ignorance», nous devons admettre qu’il s’agit d’un combat noble et respectueux que tout État indépendant doit mener. Ne nous perdons pas dans des banabanas de Maire, Conseillers, Gouverneurs et ne nous noyons pas dans des mots dont nous ne connaissons pas le sens et la portée. Réalisons des projets concrets comme la décentralisation prônée par «Mongozi» Ali Soilihi. Soyons un peuple normal dans un pays normal. Je lance un appel pressant et vibrant à toutes les forces progressistes partout où elles se trouvent pour se réunir autour de cet idéal qu’est le projet de «Mongozi» pour sortir le pays dans l’enfer où il est plongé. CHACUN DOIT ASSUMER SES RESPONSABILITÉS, CAR J’ASSUMERAI LA MIENNE.
Par Ahmed Youssouf dit «Alley»
© www.lemohelien.com – Dimanche 8 mars 2015.